Dossier d'inscription à Yokosami
Lothard Aïro |
◆ NOM DU PERSONNAGE : Lothard Aïro. ◆ ÂGE / DATE DE NAISSANCE : 18 ans, 12 octobre. ◆ SEXE : masculin. ◆ SPORT : judo. ◆ ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel. ◆ GROUPE SANGUIN : AB-. ◆ PROFESSION : (étudiant) ◆ RAISON DE SA PRÉSENCE A LA PENSION : Rumeurs concernant la bibliothèque de l’établissement. |
◆ Lothard est un jeune homme d’un mètre soixante dix pour soixante trois kilos, au corps fin mais relativement sculpté, arborant des muscles développés mais sans être exagérés. Son visage taillé au scalpel est dissimulé derrière sa chevelure argentée, fréquemment nouée à l’aide d’un élastique. Une paire de lunette masque partiellement ses yeux d’un bleu profond. Son regard vous donnera peut-être des frissons, mais il s’agit de son air naturel. Il porte une petite boucle d’oreille du côté gauche.
Vestimentairement parlant, Lothard porte principalement des jean’s noir, des chemises sobres nouées de cravates assorties, et une veste assez légère. Il lui arrive néanmoins de porter d’autres types de vêtements, du short au gros pull en laine, en fonction de la météo, de l’humeur, et du temps qu’il prend pour s’habiller.
◆Psychologiquement, Lothard est quelqu’un d’assez solitaire et timide, préférant se plonger dans un bon bouquin que dans une conversation animée. Il répondra volontiers aux personnes souhaitant lui parler, mais n’ira pas spontanément vers les autres. Ne pensez pas que le jeune homme bégaye ou rougisse dès qu’on lui adresse la parole, c’est juste qu’il n’apprécie vraiment pas faire le premier pas. Considérez qu’il s’agit d’une habitude d’enfant unique.
Outre son côté taciturne, Lothard est animé d’un profond esprit de compétition, tout au moins dans les domaines qu’il aime, à savoir les études et le judo. On pourrait presque considérer qu’il a une deuxième personnalité dans ce genre de situation. En effet, il semble perdre d’un coup toute inhibition, et se donne à cœur joie dans ses activités. C’en devient tellement obsessionnel qu’il passe la plupart de son temps entre le dojo, la bibliothèque, et internet, afin d’approfondir ses acquis.
◆ L’histoire de Lothard est plutôt plate. Le jeune homme est né un 12 octobre, dans une famille nouvellement riche, ayant fait fortune dans le domaine de l’informatique (développement de logiciels de bureautique, notamment). L’enfant a grandi seul, du fait de sa situation et de celle de sa famille. Les gosses de riches ont toujours été la cible favorite des kidnappeurs en tout genre. Son enfance fut relativement calme, le garçon ayant toujours eu accès à une éducation de qualité, tant au travers de professeurs de qualités que par une bibliothèque de plus en plus fournie, ses parents ne comptant pas à la dépense quand il s’agissait de leur enfant.
Les seuls points faibles de cette éducation on ne peut plus privée étaient une absence totale de contact avec les autres enfants, et un manque total d’activité physique. C’est à l’âge de douze ans que le problème se montra le plus inquiétant. En effet, l’enfant tombait souvent malade, et n’avait pour seul loisir que de se plonger dans des livres théoriques plus ou moins compliqués. Rien qui ne permettait à Lothard de vraiment s’épanouir. De ce fait, ses parents lui imposèrent le choix d’une activité sportive, celle de son choix. L’enfant mit relativement peu de temps à choisir, et s’orienta vers le judo. Il considérait que ce sport lui apporterait une excellente hygiène physique, mais également mental, cette pratique étant réputé pour inculquer de multiples vertus morales (contrôle de soi, respect des autres…). Il intégra donc un dojo, pour suivre des cours avec des enfants de son âge. C’était la première fois. Ses débuts furent assez laborieux : étant assez frêle à l’époque, il servait plutôt de sac de sable qu’autre chose, n’ayant ni le physique ni la technique nécessaire. Il lui fallu bien deux ans de pratique intensive (tant au dojo qu’à domicile, dans une salle de sport spécialement aménagée à sa demande) pour enfin atteindre un niveau convenable. Mais ce n’était pas l’envie de s’amuser qui l’animait, mais une volonté réelle de se venger des autres. Cette envie le mena rapidement dans les hautes sphères de la compétition nationale. Cette réussite alimenta son sentiment de domination, et malheureusement son isolement.
Les années passèrent, et l’envie d’apprendre grandit en même temps que le jeune homme. Il avait notamment une soif insatiable de lire, et cherchait toujours plus d’ouvrages à dévorer. La bibliothèque familiale n’était plus suffisante. Il tenta de lire sur internet, mais le contact du papier lui manquait grandement. C’est au cours d’une réunion d’orientation qu’une conseillère lui proposa le pensionnat Yokosami, lui assurant que sa bibliothèque satisferait ses envies de lecture tout au long de sa scolarité. C’est ainsi que le jeune homme se trouva inscrit dans ce pensionnat.