Pensionnat Yokosami
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Pensionnat RPG Jeux de rôle [ NC-16]
 
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Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka]

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MessageSujet: Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] EmptyJeu 3 Mai - 17:48

Cinq heures trente, dans les rues. La ville commençait à émerger très doucement de son sommeil. La nuit était encore présente, malgré l’aube qui perçait à l’horizon. Une lumière pâle envahissait lentement le ciel, bien que la noirceur prédomine. A part quelques passants endormis et frigorifiés par la fraicheur matinale, les rues étaient vides. Quelques commerces commençaient à ouvrir, la lumière se dégageait de quelques volets, mais dans l’ensemble, la ville dormait toujours.

Pourtant, le silence n’était pas absolu. Au loin, un vrombissement se fit entendre. Un bruit sourd qui brisait doucement la quiétude de l’aube. Au détour d’une rue, la lueur de phares balayait les murs. Un taxi. Seul véhicule à circuler à une heure si matinale. Trop matinale, d’ailleurs, selon son conducteur, qui se décrochait la mâchoire, à force de bailler. Il commençait à regretter d’avoir accepter cette course, même si le client payait double. Cela faisait tout de même trois heures qu’il était au volant. Et tout ca pour quoi ? Pour conduire un gosse à une adresse qui lui était inconnue. Heureusement que les GPS existaient, il n’aurait jamais trouvé seul. Un coup d’œil dans le rétroviseur lui confirma ce qu’il pensait : depuis le début, le jeune homme n’avait pas décollé le nez de son livre. En même temps, il avait parfaitement la tronche du petit intello de base, avec ses lunettes, son air sérieux, ses cheveux soigneusement noués en arrière… Et pourtant, il n’avait pas l’air d’être un gosse frêle. Enfin… Peu importait, ils arrivaient à destination.

Le taxi s’arrêta doucement. Le chauffeur baissa sa vitre, et regarda, perplexe, le portail blanc.


-Z’êtes arrivé, jeune homme.

Le chauffeur sorti de son véhicule, pour s’étirer, en poussant un petit gémissement de soulagement, avant de se relâcher complètement en soupirant. Le garçon, lui, était en train de sortir du taxi, un sac en bandoulière sur l’épaule gauche. Il récupéra dans le coffre deux valises assez volumineuse, qu’il portait sans peine. Il vint à la hauteur de son chauffeur, posa une valise, glissa sa main dans sa veste, et en extirpa une épaisse enveloppe, qu’il lui tendit.


-Tenez, il doit y avoir un peu plus que convenu, mais comme vous ne m’avez pas dérangé dans ma lecture, vous pouvez garder la monnaie.

Le taxi ne demanda pas son reste, remercia le jeune homme, et repartit, sans doute à la recherche d’un coin où dormir tranquillement. Lothard, lui, se mit enfin face au portail blanc. Le lieu était tout aussi intriguant que ce que les rumeurs disaient. Il resta quelques minutes, devant cette entrée, sans bouger. Il imaginait volontiers la taille de la bibliothèque, qu’on lui promettait gigantesque. Un étrange sourire aux lèvres, il avança vers le portail, et tenta de l’ouvrir. Mais celui-ci resta fermé. Lothard insista un peu, en vain. Un coup d’œil sur sa montre, et il comprit qu’il était arrivé bien trop tôt. Rien de bien grave. Un bon livre allait rendre l’attente plus agréable. Il se dirigea donc légèrement sur le côté, et s’assit à même le sol, contre un des piliers du portail. Il sortit son livre de son sac, et se replongea dans sa lecture.

Une demi-heure plus tard, la fatigue l’emporta sur sa passion, et il s’assoupit là, le livre encore ouvert sur ses genoux.

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Nodoka S. Maede
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MessageSujet: Re: Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] EmptyJeu 3 Mai - 20:55



Why do you sleep and not me?

Quitter la bonne vieille baraque familiale, elle n'avait pas vue ça arriver. Non, traduisons le fait qu'on l'a forcé à y aller. Ses derniers actes lui on valu un allé simple pour une pension assez loin de sa banlieue. Déjà, depuis quelques jours, Nodoka avait préparé sa valise, comme l'avait ordonner Shinji, le père qu'elle aime le moins au monde. Mais depuis hier soir, elle n'avait pas fermé un seul oeil de la nuit. Son esprit travaillait beaucoup trop: qu'allait-elle devenir loin de chez elle? Est-ce que les autres l’ennuieraient toujours? Est-ce qu'on la remarquera? Bien sûr qu'on va la remarquer. Tout de suite même. La petite rousse au regard bicolore ne pouvait pas passer inaperçu. D'un pas las, elle se traîna jusqu'à la porte d'entrée où prônait fièrement sa valise, et ses baskets noirs. D'un coup de main rapide, notre donzelle les enfila après s'être assise sur le rebord. La maison, à cette heure si matinal qu'est six heures du matin. Elle prit une inspiration avant de lâcher un énorme soupire en se redressant. Elle jeta alors un dernier coup d’œil sur l'escalier qui donnait vers l'étage du dessus; pas même un dernier au revoir? Tant pis. Sans grande conviction, la rousse empoigna le manche de sa valise et la traina comme elle fit trainer ses baskets sombre, quittant la maison qui l'avait vue grandir en claquant la porte.

C'est comme-ça qu'on la remercier, elle, la rouquine qui a été adopter hors des terres nippones? Enfaite, elle se sentait réellement coupable de quitter Kukuyou, son père qu'elle aime tant. Nodoka était dans une situation plutôt délicate en ce qui concerne ses «parents». Enfin bon, Kukuyou lui avait proposer de prendre le taxi, comme ça, elle n'aurait pas à trimballer sa valise. Cependant, aimant défier les dires de son paternel, elle avait opter pour une marche... sous un temps pluvieux. Cela reflété alors son sentiment de tristesse qui lui parcourait l'esprit? De ce fait, cela la fit marcher un peu plus rapidement. Ces mollets ont fini par se crisper quand elle fût non loin de la gare. Si Kukuyou lui avait qu'elle devait prendre un transport tel que le bus ou autre, c'est qu'il y avait une raison... Tant pis, dès à présent, complètement tremper, elle pénétra dans le hall de la gare. Deux bonnes heures à attendre avant d'attendre les portes d'un futur enfer... ou d'un paradis. Les réponses que Nodoka a pu glaner sur internet n'était pas très concluant et elle avait peine à se faire une idée là dessus. Son ticket ayant enfin été retrouver dans les poches de son blouson, elle ne pouvait plus faire demi-tour. Le transport était tellement intense que je me sens obligé de ne pas vous racontez les détails de ce voyage à bord du train.

Dès que son arrêt fût annoncé, Nodoka sorti rapidement, se retrouvant sur un quai de gare bondé. Mais quel quai de gare n'est pas bondé le matin, en direction des grandes capitales? Enfin bref, tandis que les écouteurs bleus libéré dans ses oreilles une source de musique assourdissante et que son minois des mauvais réveiller s'était présenter hors de la gare pour attendre un quelconque bus en direction de la pension Yokosami, elle manqua de bousculer une petite vieille qui passait par là. Nodoka ne prit même pas le temps de s'excuser ou autre; elle n'avait pas dormi une nuit, c'était donc fini pour la politesse. L'excentrique hocha lentement la tête au rythme de la musique du groupe de métal allemand. Tellement connu... Elle était seule dans l'unique bus menant vers sa cage dorée, elle ne pouvait donc pas se permettre de s'endormir, la joue contre le carreau tout en bavant. Ah la la, ça lui apprendra à ne pas vouloir fermer l’œil de la nuit.

Nodoka n'aime pas attendre. Et le fait d'arriver en avance ne la met pas en joie. Surtout que son arrêt se trouver à, allez soyons gentils pour ses pauvres mollets, cinq mètres. «Cinq putains de mètres!» était-elle entrain de marmonner. Elle ajouta d'ailleurs quelques jurons pour complimenter le chauffeur qui ne faisait que respecter les arrêts. Elle continua de grommeler en trainant son «fardeau» derrière elle, en l’occurrence sa valise à roulette. Soudain, Nodoka s'arrêta. Elle était enfin arrivée... et en avance! Bon dieu, elle déteste ça, arrivée en avance. Et elle ne semble pas la seule. Le binoclard endormi semble l'être aussi. Sans bruit, elle abandonna sa valise en plein milieu et s'approcha de ce type aux cheveux attachés. Ses yeux bicolores se posèrent alors sur sa lecture, et en fronçant un sourcil, elle attrapa le livre de se dernier sans pour autant le réveiller. Nodoka le feuilla rapidement: aucune chance pour qu'elle puisse mettre son nez là dedans, elle était plutôt du genre mangas, des shonen... Enfin bref, il était peut-être temps de réveiller le «Beau au bois dormant», elle tapota donc la tête de l'intello doucement avec le bouquin.

« Eyh, mec... Tu ferais mieux de pas pioncer ici. On sait pas c'qui pourrait y avoir.»

Nodoka laissa ensuite tomber le livre sur les jambes du gamin. Gamin, c'était vite dis, il était presque aussi grande qu'elle, m'enfin... Elle fourra ses mains dans les poches de son blouson encore humide quand elle heurta un truc chaud. «Merde» pensa-t-elle directement, elle avait complètement oublier de prendre les affaires de Miguel et Pablo. Elle les avait laisser sur la table de la cuisine. Tant pis, elle va devoir passer un coup de fil en urgence pour faire déplacer ses deux pères. Tant pis, tant pis.

« J'm'appelle Nodoka. T'attends depuis longtemps ici?»

Il fallait, dès à présent, ne pas sortir la main droite de sa poche. Le rat était entrain de s'agripper à la main de sa maîtresse, semblant bien déterminé à ne pas la lâcher. Il était clair que si elle sortait de sa poche un rat, elle allait effrayer le p'tit bout d'homme qu'elle avait en face d'elle. Sans compter que son apparence allait certainement l'effrayer, car quand on te réveille avec une tête aux yeux cernés et aux couleurs flashantes, ça n'arrive pas tout les jours. Elle se pencha donc vers l'endormi, un sourcil arqué tout en le fixant directement dans les yeux.
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MessageSujet: Re: Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] EmptyJeu 3 Mai - 23:01

Les rêves de Lothard étaient bercés de phrases, volant de part et d’autre de son esprit, traitant de multiples sujets, passant de la mythologie grecque à la physique quantique, en passant par le programme télé de la soirée. Le rêve n’était ni agréable, ni désagréable. Il se contentait juste d’être perturbant, incompréhensible. Etrangement, Lothard se sentait parfaitement dans son élément. Les mots, les phrases… Tout cela lui rappelait les livres qu’il aimait tant. Il n’était pas parti depuis vingt quatre heures que la bibliothèque familiale lui manquait déjà. Il faut dire que ses parents avaient dépensé énormément d’argent pour compléter leur collection. Pas des ouvrages rares, mais une quantité monumentale de livres s’était entassée chez eux.

Au fond, Lothard ressentait une certaine chaleur, dans ces mots plus ou moins sensés. Bien que les phrases n’aient pas de rapport entre elles, le jeune homme se souvenait des ouvrages dont elles étaient extraites. Ces mots étaient une part de lui-même, un fragment de sa mémoire, de son âme. Il souriait, en les lisant. Il tentait même de les toucher, mais brusquement, les mots s’élevèrent dans les airs, laissant Lothard seul dans un monde vide. Il regardait autour de lui, mais rien, il était totalement seul. Il se sentait suffoquer, comme si son oxygène lui avait été retiré. Pourquoi ? pourquoi les phrases disparaissaient brusquement, comme cela ? Il se recroquevilla, tremblant, quand un bruit sourd envahi cet espace étrange. Il leva les yeux. Quelque chose fonçait sur lui. Une énorme masse noire déferlait sur lui. Il reconnut les mots qui, quelques instants plus tôt, l’entouraient, prêt à se fracasser sur son crane. Lothard adopta une position fœtale, les bras protégeant sa tête des mots qui l’assaillaient.

Et soudain, ce fut le choc.


- Aïe…

Un choc bien réel. Un choc qui le ramena sur son petit bout de trottoir, adossé à son pilier. Lothard était maintenant perdu. Quelle heure était-il ? et surtout où était il ? Ah, oui, le pensionnat. Mais… Que s’était-il passé ?

« Eyh, mec... Tu ferais mieux de pas pioncer ici. On sait pas c'qui pourrait y avoir.»

Le jeune homme sentit un poids sur ses jambes. Il reconnut le livre qu’il était en train de lire un peu plus tôt, fermé sur ses genoux. Heureusement, il savait à peu près où il en était. Pour le moment, autre chose l’intriguait. Il leva donc les yeux pour voir d’où provenait ce livre. Il ne put cacher sa surprise en voyant la personne qui le surplombait : une grande demoiselle, à la peau très pâle et aux cheveux roux, sans parler de son style vestimentaire assez original. Ce qui l’intriguait le plus, c’était ses yeux, qui n’avaient pas la même couleur. Etrange, vraiment. Mais, par respect pour la jeune femme, il fit un effort pour ne pas sembler surpris. Il rangea son livre dans son sac.

« J'm'appelle Nodoka. T'attends depuis longtemps ici?»

Maintenant qu’il était réveillé, il semblait que cette Nodoka était plus grande que lui de quelques centimètres. C’était assez déconcertant. Mais cela ne devait pas l’empêcher d’être poli. Il se frotta doucement la nuque, endolorie par la posture qu’il avait prise pour dormir. Un coup d’œil sur la montre : sept heures trente.


- Lothard, enchanté. Cela doit faire un peu plus d’une heure que je dors ici. La porte était fermée quand je suis arrivé. Et ca n’a pas l’air d’avoir ouvert depuis, malheureusement…

Le jeune homme poussa un petit soupir, et s’étira en baillant ouvertement. Quand il rouvrit les yeux, la jeune femme était légèrement penchée vers lui, le sourcil dressé. Mais qui pouvait bien être cette fille ? Son comportement était assez étrange. Mais bon, il n’avait pas beaucoup d’éléments de comparaison. C’est alors qu’il constatait quelque chose de bizarre. La poche de Nodoka… Elle bougeait ? Non, ce n’était pas possible… Lothard se frotta les yeux, et regarda à nouveau. Plus de mouvement. Ce devait être un rêve. Finalement, le jeune homme se leva. Il constata un peu plus loin une valise, abandonnée au milieu du trottoir.

- Tu es nouvelle, toi aussi ?
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MessageSujet: Re: Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] EmptyVen 4 Mai - 9:11



I guess that I'm sorry.

Nodoka afficha un petit sourire à sa question. Bien évidement qu'elle était nouvelle! Ou alors elle avait très certainement raté un couvre-feu quelconque. D'ailleurs, si c'était le cas que la pension avait une heure de sortie et de rentrée, l'excentrique se savait dans la merde, par avance. Par chance pure, son interlocuteur ne lui tendit pas la main pour échanger une poignet de main, bah quoi, ça arrive de rencontrer des enfants qui le font enfin... Elle ne va pas s'en plaindre, notre Nodoka! Après tout, elle avait dans sa main droite l'une des vermines la plus redouter de la terre. Celle qui apporte un tas de fléau depuis la nuit des temps. Soudainement, la donzelle se demanda où était passer Pablo, son rat femelle. Aucun doute, elle devait s'être glisser dans sa valise au même moment où s'est caché Miguel, -rappelons ici que Pablo est un rat, c'est à se poser des questions quand même. Notre rousse se redressa alors, gardant ses mains bien fixement dans sa poche, la main droite entrain d'étouffer chacun des mouvements de ce rat bien vivant et trop remuant. Il allait finir par la mordre s'il elle continuait de resserrer son etrainte sur lui. Tant pis.

Son sourire s'adressa à l'intello, du nom Lothard. Pas besoin de nom de famille, Nodoka supposa que chacun des deux devait avoir un prénom peu commun, de ce fait, il n'avait pas besoin de donner leur patronyme entier. Quoi que... Non! Ça fait une heure qu'il dort? Qu'est-ce que donnerait Nodoka pour dormir quelques minutes. Certainement le rat qu'elle cache de manière très voyante dans sa poche. Vraiment, elle n'aime pas être en avance, même pour quelques minutes. A quel les portes immaculés s'ouvraient déjà? Huit heure, si ça mémoire est bonne. Ou un peu moins. Nodoka avait envie de hurler. D'ailleurs, c'est la première fois qu'elle se retient de hurler en présence d'une personne. Mentalement, elle se répéta d'être normal. Quoi? Nodoka normal? Impossible! Que voulez-vous que je vous dise, son caractère faisait qu'elle n'était pas normal, ce qui affecte grandement sa manière de s'habiller.

Lothard pouvait, du mieux qu'il pouvait, cacher sa surprise en la voyant. De toute façon, Nodoka savait qu'elle avait provoquer en lui un ahurissement total. A peine sortir des bras de Morphée, le voilà face à une... chose coloré, digne des plus débile des dessins animés. Nodoka agrandit alors son sourire, montrant des dents blanches et presque parfaitement aligné. Une dentitions normal, quoi. Ainsi, elle reprit un visage plus «normal», ses yeux bicolores ne le quittèrent pas. La donzelle donna un coup de tête affirmatif pour répondre à la question du binoclard.

« Yup! Je viens juste d'arriver.»

Que dire de plus... Nodoka devait-elle s'excuser de l'avoir réveiller si brusquement? Enfin, elle ne l'a pas réveiller en lui mettant son rat mort sur la tête, ni même le vivant. Et c'était mieux ainsi, je suppose. Quand Lothard se leva, Nodoka ne put que constater, -et certainement se plaindre mentalement-, que le gamin faisait vraiment presque la même taille que lui. Elle haussa les épaules à sa propos idée de demander pardon; c'est lui qui devrait s'excuser de dormir dans un endroit pareil! La logique de Nodoka ne peut pas rivaliser avec la logique humaine. Elle sorti la main gauche de sa poche tout en se dirigeant vers sa valise pour la récupérer. Elle n'était pas ambidextre, ses mains n'étaient habille qu'avec une console dans les mains. Satané Miguel! S'il n'était pas entrain de jouer avec le creux de sa main, Nodoka l'aurait étrangler depuis un moment. Pendant le silence qui l'avait accompagné du gars à sa valise, elle avait furtivement réfléchi pour meubler le calme timide qui allait plus que certainement arriver.

Et merde. Vous savez que l'être humain est un primate évolué. C'est pourquoi, quand quelqu'un baille à côté de vous, vous avez l'envie de bailler, c'est l'instant, vous ne pouvez pas le nier. Et de toute façon, ceci déclencha aussi un mini-bâillement à notre Nodoka national. Tss! Sa mâchoire était légèrement ouverte, mais elle ne pouvait plus faire machine arrière. De ce fait, elle mordit sa lèvre pour étouffer du mieux qu'elle pouvait son baillement. Nodoka se permit d'ajouter donc rapidement pour faire oublier son bâillement.

« T'as lecture avait l'air... intéressante? Ah et... Désolée de t'avoir réveiller. Juste que c'pas bon de dormir là, 'fin tu vois quoi.»

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MessageSujet: Re: Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] EmptyVen 4 Mai - 20:50

A la question du jeune homme, Nodoka ne répondit d’abord que d’un sourire. Cela rajoutait une touche effrayante à son allure déjà intrigante. Il se serait presque cru devant un personnage de dessin animé psychopathe et déjanté, qui tuerait une personne avec laquelle il parlait quelques secondes plus tout, le tout sur fond de ricanement sadique. Lothard se frotta à nouveau les yeux. Décidément, il fallait qu’il arrête les romans policiers, ca lui montait bien trop au cerveau. Cette jeune femme n’avait pas l’air si dangereuse que ça. Et de toute façon, même si c’était le cas, il ne s’en rendrait compte qu’une fois à moitié mort. En tout cas, le temps n’était pas à l’inquiétude. Quelque chose d’autre le chiffonnait sur le moment : Nodoka bougeait étrangement le bras droit, comme si elle voulait sortir la main de sa poche tout en ne voulant pas la sortir, et tout ceci en restant aussi discrète que possible. Décidément, cet étrange personnage était aussi intéressant qu’un bon livre. Il avait l’impression qu’il pouvait passer des heures à tenter de la cerner sans jamais parvenir à en saisir toutes les subtilités.

« Yup! Je viens juste d'arriver.»

La réponse ramena brusquement le jeune homme à la réalité. Le temps ne s’était pas arrêté, et ils étaient même en pleine discussion. Lothard avait vraiment beaucoup de mal avec le relationnel. Mais apparemment, il n’était pas le seul. Un vide aussi étrange que Nodoka s’installait dans leur conversation. Et même si la ville était plus éveillée qu’il y a une heure, elle semblait pourtant bien plus silencieuse. Le jeune homme finit par regarder à droite, puis à gauche, un peu gêné, avant de se racler légèrement la gorge. Il esquissa un sourire timide, peu habituer à regarder les gens, et surtout les filles, en contreplongée. Finalement, au bout de quelques minutes, la jeune fille sortit sa main gauche de sa poche, et se retourna, dos à Lothard, avant de se diriger vers ses bagages. Elle attrapa maladroitement sa valise, semblant encore bouger sa main droite, dans sa poche. Lothard arqua à son tour un sourcil, à la façon de Nodoka, à son réveil. C’est à ce moment là que le garçon bailla ouvertement, déclenchant en la jeune femme une violente et soudaine envie de l’imiter, envie qu’elle tenta d’avorter en se mordant la lèvre. Et hop, encore une touche de folie supplémentaire sur ce visage.

« T'as lecture avait l'air... intéressante? Ah et... Désolée de t'avoir réveiller. Juste que c'pas bon de dormir là, 'fin tu vois quoi.»

Lothard fut surpris par la vitesse à laquelle elle avait changé de sujet. Et doublement en plus ! Au moins, le débat était pleinement lancé. Autant se donner la peine de répondre, non ? le contraire serait bien impoli.

- Ne t’inquiète pas, tu as bien fait de me réveiller. Je ne voulais pas dormir, à la base. Je pense que mon corps m’a fait comprendre que je me surestimais un peu trop. Quant à ce livre… Bouquiner est mon plus grand loisir. Pour tout dire, la plus grosse de mes deux valises est pleine d’ouvrages. Et celui que je lisais avant de dormir traitait de mythologie méditerranéenne, les grandes similitudes, les principales différences, et l’origine profonde de tous ces mythes. C’est tellement intéressant ! Enfin, quand on apprécie ca… Désolé, je m’emballe un peu…

Il se frotta la tête, d’un air on ne peut plus gêné. Il n’aimait vraiment pas être au centre de l’attention. Vite, changer de sujet… Mais pour dire quoi ?


- Hum… Excuse moi si je suis indiscret, mais tu aurais pas un souci à la main droite ? Elle a l’air de te gêner un peu
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MessageSujet: Re: Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] EmptyVen 4 Mai - 22:20



Bullshit!²

Connard de rat. Ah ça, il fallait le dire, Nodoka avait tellement envie de s'exprimer sur cette vermine qui grouiller dans sa poche qui était d'ailleurs entrain de planter ses jolies quenottes dans les doigts gantées de la demoiselle. Elle ne ressentait aucune douleur, notre rousse, mais disons qu'il allait s'accrocher si jamais elle retirait sa main de sa poche. Il était rare que Nodoka s'excuse, de plus, Lothard ajouta sans attendre le sujet de son bouquin. La rouquine avait arrêter d'écouter au moment où il parla de mythologie, même fixait bêtement son rat mort était vachement plus intéressant. Elle avait tellement envie de lui dire "poliment" de se la fermer, mais Nodoka avait d'autres rats à fouetter. De plus, elle se devait d'être irréprochable, de peur d'être virer une nouvelle fois d'un établissement alors qu'elle n'y avait pas encore mit un seul pied. De ce fait, elle se retenait volontier. Soudain, il changea de sujet, comme elle l'avait fait avec son sublime combo de sujet auparavant. Et cela lui fit tirer une drôle de tête. Un sourcil froncé tandis que l'autre était arque à fond, un semblant de sourire coincé sur ses lèvres. Un air totalement stupide et poilant à la fois.

Se qu'elle avait dans sa poche? Un rat, jarnicoton! Un putain de rat albinos qui lui mordillait le doigt. Indiscret? Mais Nodoka allait tout simplement lui faire peur! La rouquine bizarre allait tout simplement sortir la main de sa poche en présentant le rat à vue de son interlocuteur. Qu'à cela ne tienne, elle crispa sa main gauche sur la poignet, le cuir de son gant poussant un petit gémissement sur ce manche en plastique. De son autre main, elle attrapa la tête du rat pour le sortir rapidement sa prison en tissu. Miguel frétillait avec nervosité ses moustache en gazouillant tel le rat qu'on essaye de tuer. Il était entrain de découvrir son nouvel habitat, son nouveau terrain de jeu. Mais en plus de ces nouvelles odeurs, il y avait de l'autre type, et Nodoka savait à quel point Miguel détestait les inconnus. Levant les yeux de son adorable rat albinos, la rouquine scruta une réaction quelconque de gamin aux cheveux d'argent. A son attention, elle ajouta d'un seul trait, le regard sérieux et dur à la fois.

« C'est ce connard qui me casse les couilles»

Tant pis, la finesse et la politesse pouvaient aller se faire royalement foutre, Nodoka lâcha la poignet de sa valise qui tomba au sol. Et elle prit Miguel contre sa poitrine, regardant l'animal fixement dans ses yeux vermeils. Miguel continuait d'agiter ses moustaches blanches, analysant la composition des odeurs contenu dans l'air. Une courte pause dans les répliques des jeunes gens s'installa. Puis, Nodoka embrasse le crâne de la vermine albinos avant de gratter affectueusement la tête du rongeur avec son index, levant les yeux vers l'intello. Il était plus que certain qu'elle l'avait choqué, mais son caractère sans gêne faisait qu'elle... s'en foutait? M'enfin, avec ça, elle n'allait pas faire bonne figure. Ses joues se gonflèrent un instant avant qu'elle lâche un soupire en plantant son regard dans celui de Lothard.

« 'Coute mec, j'suis pas normal, tu l'sais. Et c'pas pour être méchante que j'dis ça. En plus ce foutu ne devrait pas être là.»

Sa nuit blanche commençait enfin à se faire ressentir. Nodoka lâcha un second soupire en posant le rat domestique sur son épaule gauche, faisant volte-face rapidement pour ramasser sa valise de la main droite et la traîner de nouveau, mais cette fois-ci, vers l'immense grille aussi blanche qe le rat. Etait-ce le fait qu'elle était fatiguée et loin de son père qui la mettait dans un état pareil? Cette rouse qui, d'habitude, prend tout à la rigolade. Elle se gratta un instant juste en dessous de l'oeil, sous l'étrange maquillage qu'elle avait. L'exentrique avait tourné le dos au gamin. C'était pas bon, n'est-ce pas? Alors, elle lâcha une petite excuse coincé entre ses lèvres.

« D'solée... Et si t'excuse encore, j'te pète la figure, okay?»

Ça avait le mérite d'être claire, enfin. Oui, car quand mademoiselle Maede s'excuse, et que vous dites que c'est pas grave, elle a horreur de ça. La rouquine avait tourné la tête vers le rat de bibliothèque, les sourcils froncés, un bon vieux regard qui glace le sang de biens des personnes. Lâchant une nouvelle fois sa valise, elle reprit un air beaucoup moins sérieux et bien plus stupide que tout à l'heure, un sourire s'affichant sur ses lèvres. Elle désigna d'un coup de menton le rongeur posait sur son épaule depuis tout à l'heure.

« J'te présent Miguel. C'est mon rat de compagnie.»

Une brique mental heurta son cerveau; si Miguel était dans sa poche, ou était l'autre rat, Pablo? Ce rat est complètement mort, mais niant la vérité, Nodoka se balade avec le cadavre de la pauvre bête depuis le décès. Oh, et s'il n'y avait que ça d'étrange. Disons que si je vous dire que la mort peut séparer des êtres, alors Miguel ne doit pas prendre cette phrase au sérieux.

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MessageSujet: Re: Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] EmptyMer 9 Mai - 20:20

[hrp : désolé, tant pour le temps que j'ai mis à répondre que pour la piètre qualité de mon rp :/]

Au fond, Lothard était seulement inquiet pour la jeune femme. C’est vrai, quoi, il est bizarre qu’un individu, aussi excentrique qu’il soit à la base, agite sa main dans sa poche tout en faisant son possible pour ne pas la faire apparaître. Surtout quand c’était la main principale de ladite personne. Ce n’était que de la politesse mal placée, sans doute était ce impoli de sa part de poser cette question, mais sa curiosité le rongeait. Et la réponse à laquelle il eut droit était loin de ses espérances. Un sourire étrange naquit sur les lèvres de la jeune rousse, entre surprise et plaisir sadique. Rien qui dénotait du personnage quoi.

Mais, pour la première fois depuis leur rencontre, Nodoka sembla prête à sortir sa main droite de sa poche. Ce qu’elle fit finalement. Une chose blanche et relativement grande semblait pendre de ses doigts. Les petits couinements, les frémissements et la forme de la chose permirent au jeune homme de comprendre très rapidement qu’il s’agissait d’un rongeur. Et celui-ci se trouvait à seulement quelques dizaines de centimètres de Lothard. Sans pouvoir se contrôler, le jeune homme sursauta. Pas vraiment de la peur, mais principalement de la surprise. D’un coup, son regard se détacha de l’animal, pour se replonger dans celui de la rouquine. Celui-ci était assez sombre. Lothard déglutit de gêne.


« C'est ce connard qui me casse les couilles»

Nodoka privilégia alors le « connard » à poil à ses affaires, qui tombèrent mollement au sol, tandis que le rat fut blotti amoureusement contre sa jeune propriétaire. Lothard était très surpris. C’était bien la première fois qu’il était confronté à ce genre de situation. Il cligna un peu des yeux, retira ses lunettes pour les nettoyer, et les remis sur son nez, avant de concentrer son attention sur le rongeur blanc. Au fond, ces créatures ne semblaient pas aussi néfastes que ce que les gens voulaient bien dire. Comme bon nombre de bestioles, ils semblaient même assez agréables, une fois domestiqués. C’était en tout cas ce que se disait le jeune homme, en voyant Nodoka embrasser la tête du rat. Elle le cajolait comme certains câlineraient un chat. Très intéressant, vraiment. Lothard se surprit même à se pencher légèrement en avant, pour le scruter de plus prêt, jusqu’à ce qu’il s’aperçu que Nodoka le regardait à nouveau. Il se remit alors droit, tandis que la rousse soupirait tant qu’elle pouvait.

« 'Coute mec, j'suis pas normal, tu l'sais. Et c'pas pour être méchante que j'dis ça. En plus ce foutu ne devrait pas être là

Elle semblait assez irritée. Lothard se dit qu’il en était très certainement la cause, et se demandait s’il ne devait pas s’en excuser. Après tout, il n’aurait pas posé la question, elle ne se serait pas sentie obligée de sortir son rat à la vue de tous. Mais avant qu’il ne réagisse, Nodoka posa l’animal sur son épaule, récupéra sa valise pour la faire glisser jusqu’au portail, et resta dos à lui, quelques instants. Le jeune homme soupira. Il ne venait pas de faire bonne impression apparemment. Pour une première dans l’établissement, c’était réussi… Il se dirigea à son tour vers ses valises, se disant qu’il ferait mieux de se replonger dans son livre et ne plus rien dire. Mais il n’eut le temps de ne faire que quelques pas.

« D'solée... Et si t'excuse encore, j'te pète la figure, okay?»

Lothard fut à nouveau surpris. Décidément, ce devait être la spécialité de la demoiselle que de prendre les gens à contre pied. Il la regarda à nouveau, et cligna des yeux à plusieurs reprises. Ceux-ci étaient écarquillés. Il se remit rapidement les idées en place, et prit un visage un peu plus neutre juste avant que Nodoka ne se tourne à nouveau vers lui. Son expression ne s’était en rien arrangée, au contraire. Elle semblait vouloir le tuer du regard. Mais, au grand soulagement du jeune homme, elle reprit une allure normale, tout au moins habituelle pour le peu qu’il avait pu voir jusque là. Le sourire lui allait bien mieux qu’un regard noir.

« J'te présent Miguel. C'est mon rat de compagnie.»

Lothard sourit à son tour. Il était bien plus à l’aise quand elle se comportait ainsi.

- Enchanté, Miguel, tu es le premier rat que je rencontre. Quand à toi, Nodoka, je ne veux pas que tu me casse la figure, mais je ne comprends pas pourquoi tu t’excuses. Après tout, c’est moi qui aie posé une question qui ne me regardait pas. Chacun a droit à ses petits secrets, et je n’ai pas à m’immiscer dans ta vie privée, surtout qu’on vient de se rencontrer.

Le jeune homme scruta à nouveau le rat, les yeux remplis de curiosité et d’intérêt.

- Depuis combien de temps le possèdes-tu ? Il a l’air vraiment bien dressé… Vous devez avoir un bon feeling pour qu’il reste si calme.

Lothard jeta machinalement un coup d’œil à sa montre. Sept heures cinquante cinq. Plus que cinq minutes avant que les portes n’ouvrent, normalement. Et personne à l’horizon. Autant tuer le temps.

- Tu viens de loin ?
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MessageSujet: Re: Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] EmptyMer 16 Mai - 20:11



She isn't nasty but she's insane!

Blablabla. Il parlait un peu beaucoup trop même. Nodoka ne lui prêtait qu'une demi-oreille attentive, ne heurtant que sur les mots les plus important de la longue tirade du binoclard. «Casser la figure; excuses; question; secrets; vie privée», pouvons-nous dire que notre rousse est un secret, un mystère à elle toute seule? C'est vrai qu'à la voir de loin, elle est intriguant du regard, mais en plus elle suscitait des questions gênantes aux quels elle ne répondrait certainement pas. Son index alla gratter le crâne de la vermine blanche qui fixait sa maîtresse avec des yeux presque vitreux. Dressé? Pas vraiment, disons plutôt qu'ils ont toujours passer leur vie au près de leur étrange maîtresse qui ne faisait que de les cajolait ou autre. Chose encore plus étonnante, c'était l'étrange longévité des deux rats, -sachant que le rat siamois est mort depuis quelques années, on ne peut qu'en doutait. Miguel a dépassé la limite d'âge depuis un bon moment, mais il semblerait que ce dernier ne soit pas inscrit sur la liste de la Faucheuse, tant mieux dans un sens. Sinon, elle allait se retrouver avec deux rats morts dans les mains et continuer de jouer avec comme des poupées en chiffon. Elle continua de l'écouter sans plus, réfléchissant sur la vie périlleuse et sulfureuse qu'avait eu son couple de rongeur.

« J'sais que Miguel et Pablo ça fait plus de quatre ans que j'les ai... Et j'les ai pas dresser, ils m'aiment bien, j'pense.»

Maintenant, Miguel est considéré comme une vermine calme, mais en réalité, c'est un vrai bout-en-train remuant, qui ne perd pas une minute pour faire une connerie. Il est juste méfiant: il ne connait pas cet endroit, mais il ne tardera pas à se balader dans toute la pension, au risque de faire hurler les colocataires femelles et surprendre plus d'un dans l'équipe d'entretien. Sans aucun doute, Nodoka savait que si Lothard l'approchait, le rat bondirait à son visage pour le mordre et le griffer. Pas par principe pour protéger sa tendre maîtresse, c'est surtout parce qu'il se sentira beaucoup en danger. Difficile de comprendre un animal qui se permet de faire l'amour à son compagne qui à rejoint le Ciel depuis un bon moment. Voyant son interlocuteur regardait sa montre, elle pensait l'ennuyer ou un truc du genre, elle gonfla légèrement les joues avant de froncer un sourcil, frottant le bout de son index contre la tête de l'animal. Si elle venait de loin? Elle n'était qu'à quelques heures de chez elle. Nodoka haussa les épaules en retirant son casque, stoppant les caresses sur le rat qui avait arrêter d'agiter ses moustaches. On pouvait entendre clairement les sons électriques et rapides d'un dubstep de notre très bon ami Skrillex. Nodoka se revoyait devant l'écran de son ordinateur à passer des heures à regarder tout les clips un par un, les yeux complètements explosés par l'obscurité de sa chambre.

« D'sons que j'habite, genre, à deux heures d'train d'ici.»

Quel conversation si passionnante était elle entrain de faire. Nodoka fit une sorte de moue pour sa réponse pathétique: elle aurait pu très bien lui raconter un énorme mensonge, lui dirait que deux heures, c'était un allé-retour pour la Lune, là d'où elle vient, mais elle se contentait de lui répondre simplement, de lui dire que la vérité. Puis, la rousse n'avait vraiment rien à cacher: elle n'avait tué personne. Il a juste une fois où elle avait essayer de noyer l'autre bécasse, mais on avait dit que c'était un «accident»... N'était-elle pas une erreur elle-même? Elle passa sa main libre dans ses cheveux courts avant de bailler pour la seconde fois, fronçant un sourcil vers l'immense portail immaculé. Tsk, on voit où passe le prix de la pension hein...

« Et toi? Jothard, c'pas trop un nom... japonais, quoi.»

Nodoka ne lui avait même pas jeter un regard, trop occupé à détailler chacun des barreaux du portail. Sa moue se confirma un peu plus: ça sentait à plein nez la pension cul-cul avec de la dentelle et des fleurs bleues. L'excentrique vomissait mentalement à cette idée.

« T'es là pourquoi?»

Sa question était tombé comme le morceau d'un cookie mouillée par le lait, qui se décroche du reste pour choir dans le verre de lait est éclaboussé les alentours. Pour Nodoka, soit on avait été en quelque sorte «convoqué», soit comme elle: on avait fait une connerie impardonnable et on se retrouve là, comme-ci c'était une punition d'être là. Publiques, privées, pensions ne pouvaient résister à la mini-rébellion qu'elle pouvait être. Et Yokosami allait en faire les frais.

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MessageSujet: Re: Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] EmptyJeu 17 Mai - 16:02

La réponse de Nodoka vint confirmer les pensées du jeune homme. Le feeling entre les rongeurs et leur propriétaire aux cheveux roux était bon, pour ne pas dire excellent. La bestiole était si calme dans les doigts de la jeune excentrique, c’était assez impressionnant. Il faut dire qu’elle avait toujours le doigt dessus, à lui trifouiller les poils du crâne. A se demander si elle ne le prenait pas comme une boule anti-stress… Lothard se demandait s’il devait se sentir triste pour l’animal ou le considérer comme chanceux d’avoir quelqu’un qui le portait tant dans son cœur. Il ne put s’empêcher de sourire légèrement. Quatre ans… il n’avait aucune idée de l’espérance de vie des rats, mais il se doutait que des liens forts se créaient entre deux êtres, quel qu’ils soient, après tant d’années ensemble. Un lien que ni le rat, ni la rousse ne devaient entretenir avec tous les humains. Par prudence, le jeune homme prenait donc soin de conserver la distance qui les séparait, sans pour autant paraître inquiéter.

La rouquine fit une drôle de grimace quand Lothard regarda sa montre. Sans doute pensait-elle que le jeune homme était las de leur discussion, mais il n’en était rien. Il n’avait qu’une hâte, c’était de découvrir cette bibliothèque dont il avait tant entendu parler. D’ailleurs, il n’avait même pas conscience qu’il pouvait blesser la demoiselle de ce simple geste, preuve d’une impatience insurmontable. Après tout, on lui avait tant parlé de ces livres ! Une pièce assez grande pour étancher sa soif de lecture pour toute sa scolarité, rien que ca ! Et très certainement bon nombre de livres dont il ignorait jusqu’à l’existence. Qui sait, peut-être allait-il desceller quelques raretés. En tout cas, si on le cherchait, on saurait où le trouver…

Mais pour le moment, il était bloqué pour quelques minutes encore devant ce grand portail, avec une fille assez étrange. Intéressante, mais qui restait néanmoins étrange. Et quand celle-ci retira son casque de ses oreilles, le jeune homme crut que ses oreilles allaient saigner. On aurait dit qu’un type c’était amusé à enregistrer des bruits dans différentes usines, avait fait tourner tous ses enregistrements en même temps, et en ajoutant deux trois paroles incompréhensibles, avait sorti ce que certains appellent de la musique. Lothard ne comptait pas donner son ressenti sur ce qu’il entendait, mais son visage le trahissait très certainement. Enfin, peu importe, tous les goûts sont dans la nature, après tout.


« D'sons que j'habite, genre, à deux heures d'train d'ici

Le jeune homme en avait presque oublié la question qu’il avait posée. Et visiblement, Nodoka n’était pas satisfaite de sa réponse. Il faut dire qu’une réponse si ordinaire ne convenait pas à une fille si excentrique. Elle aurait pu sortir une vraie absurdité qu’il en aurait été bien moins surpris. Après une nouvelle grimace, la rouquine passa ses doigts dans ses cheveux et retourna sa question à son interlocuteur, non sans écorcher son prénom au passage. Le fait qu’elle ne daigne même pas le regarder à ce moment là rendait cette erreur d’autant plus difficile à vivre.

- Hum, c’est Lothard, en fait… Mais comme tu dis, c’est pas vraiment japonais… Mes parents sont assez anti-conformistes dans leur genre. A vrai dire, je ne sais pas moi-même d’où leur vient l’idée d’un tel prénom, et je pense que je ne le saurais jamais…

Une autre question sortit alors de la bouche de la rousse. Si rapidement qu’on aurait dit qu’elle ne l’avait même pas écouté. Maintenant, c’était la raison de sa présence dont il était question. Fallait-il vraiment avoir une raison valable pour venir à l’académie ? Le besoin et l’envie d’étudier ne suffisaient-il pas ? Lothard se gratta doucement la tête et se dit que répondre ne lui couterait pas grand-chose.

- Ca risque de te sembler stupide et ennuyeux, mais c’est à cause de la bibliothèque de l’académie. Il paraît qu’elle compte un grand nombre d’ouvrages. En gros, c’est pour assouvir ma passion. Quitte à étudier, autant pouvoir le faire en s’amusant à sa manière. Et toi, tu as une raison particulière d’être ici ?
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MessageSujet: Re: Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] Le bouquinneur arrive [pv. Nodoka] EmptyDim 27 Mai - 16:59



Fuck this shit, I'm a ninja!

Une voix d'enfant se libéra de son casque "Mina, Cirno no sansuu kyoushitsu hajimaru yo!" et derrière cette parole légèrement gamine, on pouvait entendre une sorte de petite mélodie entrainante. Cirno's Perfect Math Class, l'un des multiples créations d'IOSYS, avec la plus part des personnages peuplant Touhou, ce shoot'em up où des filles se battent entre à coup de spellcards. Des nuits, des journées entières ont été gaspillé à jouer à ce jeu ou a simplement regarder des vidéos de replay, des doujin ou autres dérivées qu'on peut facilement trouver sur Internet. Elle l'avait presque involontairement nommé Jothard, pourquoi l'avait-elle appelé comme-ça? Aucune idée, dans tous les cas, à l'avenir, notre rousse devait faire attention si elle devait encore l’appeler par son prénom, ou elle pourrait très bien le surnommé le binoclard, même si c'est un peu,-beaucoup-, péjoratif. Au mot anticonformiste, Nodoka avait froncé un sourcil: contre la normalité, en quelque sorte. Notre rousse était aussi une anticonformiste, dans son genre? Et ainsi que dans celui de ses parents...? Ah bah, avoir des parents gays, c'est pas être "normal", on va dire. Du bout des doigts, elle tapota les écouteurs du casque bleu tout en écoutant d'une oreille les dires du décoloré, et la musique de l'autre.

Ouais, stupide et ennuyeux, c'était le cas de le dire. Quitter son chez soit douiller pour... une bibliothèque?! Encore un de ces intello qui n'ont d'yeux que pour les bouquins scolaires ou d'autres trucs qui endorment ou font bailler la rousse. Quoi que les goûts en ce qui concerne la lecture de Nodoka passe par les mangas et s'arrête souvent sur les revues des jeux-vidéo. Ah, et ce retournement de question... Ce qu'elle faisait ici? Depuis l'école primaire, Nodoka avait accumulé les délits scolaires, ça passait du manque de respect, de ne pas porter la tenue scolaire jusqu'à planter le pied de sa chaise dans son voisin de classe. Notre excentrique était malheureusement une fille violente et parfois imprévisible, ce qui est regrettable, mais pas étonnant quand on connait son caractère insupportable, drôle et explosif. Un silence s’installa après la question, la rouquine enfonça sa langue dans sa joue droite, la mine légèrement perplexe. Que lui dire? Soit elle lui disait tout bonnement qu'elle avait tabassé un lycéen avec son bentō, soit elle disait qu'elle se sentait mal-aise dans son lycée. Ou bien elle éludait complètement sa question. Le rat albinos ne bougeait pas d'un poil, Nodoka reprit sa valise en main après avoir faire craquer ses doigts dans la paume de la main. Une raison particulière hein...

« J'ai été viré d'mon lycée...»

Nodoka n'avait pas besoin de lui préciser la raison, sauf si notre amie Curiosité pique la langue de Lothard pour lui poser la question fatidique à laquelle elle pourra lui répondre avec un charmant sourire "C'est pas tes oignons, bigleux". Nodoka ne pouvait s'imaginer venir ici parce qu'elle avait envie d'étudier. C'était complètement surréaliste de la voir assise à une table, des livres éparpillés un peu partout, zieutant et prenant des notes sur ce qu'elle lisait pour réussir son futur examen ou tout simplement... renforcer ses connaissances? Non, c'est qu'une blague. Les examens, elle y va toujours au talent, mais jamais elle n'a triché de sa vie. Ce qui peut être étonnant quand on sait que la rouquine aime se faciliter la vie dans les jeux-vidéo avec quelques codes de triches. Mentalement, elle se dit que ça sert à rien de tricher à un devoir surveillé, car ça ne reflète pas le potentiel qu'on a soi-même, l'intelligence, et non pas le fait d'avoir appris des pages et des pages. Et elle dit pas seulement ça parce qu'elle est intelligente, car ses résultats le prouvent: si elle avait été plus présente en cours, elle aurait au moins pu avoir la moyenne. Mais le plus étonnant, quand elle se présente à certains contrôles, elle peut essayer de répondre au question difficile, et s'en foutre carrément des questions faciles. Et la barrage de maintenant, c'est le "Justifiez votre réponse", et dans les lignes, elle se permet soit de faire un dessin grotesque et caricaturale du professeur, soit de répondre "qu'elle a toujours raison".

Il était maintenant huit heure une, les portes n'étaient toujours ouvertes. Nodoka a de la patience pour ce qu'elle veut. Et elle n'aime pas attendre devant la porte d'un pensionnat, elle n'avait pas été entraîné pour ça. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle était souvent en retard en cours, c'était un quart des raisons qu'elle avait mentalement pour sécher aussi. Lâchant de nouveau sa valise, Nodoka alla prendre les barreaux blancs dans ses mains, collant son front contre ces derniers. C'était complètement désert. Elle gonfla légèrement les joues avant de lâcher prise et de donner un coup de pied dans le portail en fer forgé. Là, il fallait dissimuler une sorte de douleur qu'elle avait ressentit en martyrisant la porte qui ne lui avait rien fait, soit-disant passant. Mais surtout, le tintamarre de la grille allait bien réveiller quelqu'un pour venir l'ouvrir, ce maudit portail. Non pas qu'être en la présence de ce Lotard lui déplaisait, mais elle avait surtout envie d’appeler chez elle pour se faire envoyer la cage de ses deux petites compagnons. Et aussi chercher où s'est caché l'autre vermine, ou si elle était resté à la maison, tout simplement. La rousse gonfla de nouveau les joues en fronçant les sourcils. Marmonnant quelques injures assez péjoratif à propos de son futur établissement scolaire.

« P'tain mais... Après y s'plaignent de nous là!»

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