Pensionnat Yokosami
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Pensionnat RPG Jeux de rôle [ NC-16]
 
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Là où mes pas me mèneront... Vers toi ? [PV Gintoki]

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MessageSujet: Là où mes pas me mèneront... Vers toi ? [PV Gintoki] Là où mes pas me mèneront... Vers toi ? [PV Gintoki] EmptyMar 26 Juil - 13:59

L'été déferlait sur le pensionnat. Le soleil était au rendez-vous, il y avait un bon goût de vacances dans l'air, des sorties étaient régulièrement organisées et chaque soir, la fête battait son plein. Les étudiants étaient ravis, les couples se faisaient et se défaisaient chaotiquement. Une vie estudiantine des plus banales... En somme, tout allait bien à Yokosami.

Alma avait fêté ses dix-huit ans ans dans l'année qui venait de s'écouler. Aux yeux de la justice française, elle était majeure, mais ce n'était pas le cas au Japon, où elle vivait actuellement. Cependant, elle menait sa vie comme bon lui semblait. Personne n'aurait d'ailleurs pu lui reprocher le train de vie particulièrement sain auquel elle était soumise. Cette année encore, elle avait obtenu d'excellents résultats à ses examens, elle était une élève assidue qui, en plus de suivre un cursus classique de littérature, suivait une option d'histoire des arts, et maîtrisait quatre langues sur le bout des doigts. Elle trouvait encore le temps de pratiquer un peu de viole et de sport. Bref, sur le papier, Alma était un modèle ; elle avait d'ailleurs reçu les félicitations annuelles de son père par email.

Un email que sa secrétaire avait écrit pour lui. Alma n'était pas naïve et elle savait pertinnemment que son père ne lui accordait aucune attention, maintenant qu'ils ne vivaient plus ensemble à Paris. Loin de l'attrister, ce fait lui permettait de jouir d'une indépendance nouvelle et d'une plaisante autonomie. Le fossé entre la jeune fille et son géniteur avait toujours été conséquent, et leur séparation avait davantage creusé cet écart tabou. Tant qu'elle n'engendrait aucun problème, Alma demeurait libre de ses mouvements.

Sa journée avait été morose, malgré le temps superbe qui sévissait. Elle n'avait pas l'habitude des fortes chaleurs et par conséquent, elle avait entrepri de les fuir. Certaines salles du pensionnat, fort heureusement, bénéficiaient d'un éauipement de climatisation. Ainsi, la française s'enferma, plusieurs heures durant, dans la salle de musique, où elle pratiqua longuement la viole. Ces séances avaient quelque chose de jouissif . Alma jouait avec une ferveur telle que cela en devenait douloureux. Ses doigts prenaient une teinte crayeuse et elle avait la désagréable sensation de se faire broyer les bras et les épaules, son dos creusait impitoyablement.

Enfin, la nuit venait de tomber sur le pensionnat. Lorsqu'elle sortit de sa tanière, Alma constata avec plaisir que la fête organisée à la colonie, ce soir-lá, rassemblait la totalité des étudiants, ou presque. De fait, lorsqu'elle passa la porte du hall en direction des jardins, elle ne croisa pas âme qui vive. Vêtue d'un jean noir, un classique revisité par une marque de luxe, et d'un débardeur pourpre, sa longue chevelure lâche sur ses épaules... Dabs les jardines, son pas se saccada subitement ; la respiration sifflante, elle s'effondra au sol.
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Gintoki Kotarô
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MessageSujet: Re: Là où mes pas me mèneront... Vers toi ? [PV Gintoki] Là où mes pas me mèneront... Vers toi ? [PV Gintoki] EmptyDim 7 Aoû - 23:37

C’était une journée presque banale d’un jour d’été que passait Gintoki dans son cabinet de psychologue à Yokosami. En effet le soleil et la chaleur faisait partie de la fête, ce qui était normal pour un été me direz-vous mais il faisait encore plus chaud que les autres jours, l’air était pesant ce qui faisait transpirer le docteur à grosses gouttes, au point que son bureau devint une véritable fournaise. Le jeune homme annula vers midi l’unique rendez-vous qu’il avait dans l’après-midi, et il avait bien fait car il ne se voyait pas faire une consultation dans ses conditions. Le Soleil tapait fort dans son bureau à tel point qu’il se leva afin de baisser les volets, pour être un peu plus au frais, puisque comme vous l’aurez deviné, il n’y avait pas la climatisation dans cette pièce.

Malgré la faible affluence de ses consultations dû au fait que c’était les vacances, donc beaucoup de pensionnaires étaient rentrés chez eux, Gintoki se voulait sérieux et volontaire dans son travail, c’est pour cette unique raison qu’il était là. Le brave rangeait les dossiers, une sucette sans sucre en bouche, contenant les informations sur les élèves et membres du personnel, ainsi que les dossiers de ses consultations, avec ses notes et observations qu’il avait pu noter durant pendant les rendez-vous. Sa chemise couleur framboise ouverte de deux ou trois boutons était humide de sueur, la cravate était déjà retirée depuis le milieu de la matinée. Il remontait régulièrement ses lunettes qui glissaient sur le bout mouillé de son nez, voulant lire chaque passage consciencieusement afin de ne rien oublier. A quelques occasions l’homme aux cheveux de couleur argent se permettait de faire quelques pauses, s’offrant le luxe de se prendre une boisson fraiche dans la glacière qu’il avait installé dans l’une de ses armoires ne regrettant aucunement de s’être pris la tête à l’installer. Une fois son dur labeur terminé, il leva les mains en l’air et fit un signe de victoire, heureux d’avoir enfin fini avec cette paperasse, qui il faut bien le dire le blasait un peu car Gintoki privilégiait ses relations humaines plutôt que du rangement de ses dossiers. Il prit ses affaires et sorti de se four géant, fermant la porte à clé derrière lui, un sourire aux lèvres car à ce moment-là le jeune homme ne pensait plus qu’à une chose ; la fête de ce soir.

Le soleil se couchait et l’on pouvait voir le ciel coloré d’un joli orange foncé, quelques nuages parsemés ici et là agrémentaient le tableau mémorable. Cependant Gintoki ne profita pas longtemps de ce spectacle et se pressa du mieux qu’il pouvait tant la chaleur l’avait affaiblit, en direction de sa chambre. Il voulait se laver et se faire beau pour l’occasion, il avait rarement l’occasion de faire la fête ; d’une part car il n’était pas du genre fêtard et de deux car il ne pouvait pas boire de choses alcoolisées de par son hyperglycémie. Dans les couloirs il put croiser Soraya Maha, une élève avec qui il avait beaucoup d’affinités qui lui transmis, après quelques minutes de discussion, l’endroit où se tenait la fête de ce soir. Le jeune homme a la chevelure argenté remercia son amie en se courbant légèrement, qui était déjà prête pour la soirée puis il reprit le chemin de sa chambre, ou personne ne l’attendait.

En effet lorsqu’il ouvrit la porte, sa colocataire la sous directrice Yasuko S Fukiyose, n’était pas là. Elle devait certainement être sur place vu qu’elle aimait ce genre d’ambiance. Gintoki claqua la porte derrière lui avec le talon et jeta le bâtonnet de son énième sucette à la poubelle avant d’aller se doucher, se dénudant avec hâte pour aller se doucher. Il alla sous la douche et ne se lava qu’à l’eau tiède presque froide, afin de retirer toute la sueur accumulé dans la journée et de se réveiller un peu plus sinon il ne tiendrait pas toute la nuit à faire le fou, sifflotant en se shampooinant le corps et les cheveux avec du savon à la senteur noix de coco. Une fois que Gintoki sorti de la douche, il était comme un nouvel homme, il n’y a rien qu’une bonne douche pour revivifier un homme. Il s’orienta vers son armoire et ouvrit les portes de celles-ci et prit ces plus beaux vêtements, c’est-à-dire son kimono blanc avec des motifs bleus qu’il portait presque comme une veste, en fait il ne passait qu’une seule manche l’autre était repliée et attaché sous la ceinture qui tenait son kimono, avec un pantalon et un t-shirt noir. Dans sa hâte le jeune homme sorti de sa chambre sans prendre ses lunettes mais quand il s’en rendit compte il était déjà dans les couloirs du pensionnat alors il haussa les épaules et se dirigea vers la fête qui venait de commencer, la musique résonnait dans toute la propriété.

Le Docteur un peu fou mais qui avait pour habitude d’être lent, et décalé par rapport au monde qui l’entoure était en ce moment vif comme l’éclair, et bien décidé à passer une excellente soirée. Malheureusement, ce baka de psychologue ne se rappelait plus exactement où se déroulait la fête, il avait oublié la moitié du message de Soraya et ne pouvait même pas s’orienter grâce au son puisque la piste était faussé par les multiples amplis répandu sur tout le pensionnat. Le pire dans tout cela c’est qu’il ne croisa personne pour lui indiquer le chemin, donc il prit la première sortie qui apparut devant lui, cela lui dirait si il était parti du bon côté ou non. La sortie qu’il avait choisi était bien évidement la fausse, pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer, un soupire d’abattement sorti de la bouche du psy, qui était sorti dans les jardins. Cependant dans son malheur, le jeune homme survolté vit une demoiselle pas trop loin de lui, alors il s’activa afin de s’approcher d’elle pour lui demander son chemin, et oui Gintoki et l’orientation faisaient deux. Plus il s’avançait de la jeune femme mieux il pouvait décrire sa silhouette qui avait l’air fine et gracieuse, ce qui se révéla exact une fois arrivé à quelques pas d’elle.

D’un coup d’œil assez rapide et bref il scruta l’arrière de la demoiselle, non pas par voyeurisme mais par réflexe, la demoiselle portait un haut qui lui serrait au corps et qui rendait son allure encore plus élégante et un jean noir qui mettait en valeur ses formes. En fait c’est grâce à sa chevelure grise argenté qui chatouillait le creux de son dos, mais plus cendré que celle du jeune homme qu’il eut la possibilité de la voir. Après ce rapide petit coup d’œil, Gintoki s’avança encore un peu quand soudain la demoiselle commença à trembler, un sifflement roque s’échappait de la jeune femme chuta brusquement. Heureusement que le jeune homme se trouvait maintenant à proximité car en deux pas il se saisit de la demoiselle avant qu’elle ne heurte le sol, et vu dans l’étant dans lequel elle était, la jeune femme ne se serait pas relever. Il était agenouillé au sol, avec la demoiselle en bras, une main était sur la nuque afin de maintenir sa tête droite, la deuxième lui prenant la main afin de la rassurer un peu, lui faisant comprendre que quelqu’un était là pour elle. On pouvait voir le calme qui animait le psychologue afin d’apaiser la belle femme, ne voulant pas lui montrer que lui aussi paniquait sinon elle risquerait de s’évanouir, donc d’une voix sereine et déterminé, le visage sérieux mais tranquillisant il lui dit:

- Du calme je suis là, dis-moi ce que je peux faire pour t’aider. Tout va bien se passer aie confiance !!!
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MessageSujet: Re: Là où mes pas me mèneront... Vers toi ? [PV Gintoki] Là où mes pas me mèneront... Vers toi ? [PV Gintoki] EmptyMer 5 Oct - 17:31

Avant même de toucher le sol, Alma réalisa ce qu'il se passait. Le tremblement de ses membres, la soudaine sensation de resserrement de sa gorge, son étourdissement subit étaient autant de signes qui ne pouvaient la tromper. Le temps était chaud et lourd, il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'une crise d'asthme survienne dans ces conditions... Mais cela faisait si longtemps qu'elle n'en avait plus eu...

Elle n'avait pas détecté les pas sur l'herbe, derrière elle, sinon elle aurait certainement accéléré la cadence. Mais c'était une chance, finalement ; elle se préparait déjà à une chute brutale, qui ne survint pas. Un soutien épousa son dos et lui épargna le choc qui aurait normalement dû se produire. C'était rare, et très agréable, d'être ainsi retenue par de grandes mains bienveillantes. Cette pensée l'effleura un quart de seconde et la quitta ensuite, au profit de la panique qui caractérisait chaque événement de ce type.

Elle leva ses grands yeux cuivrés vers le visage qui se penchait au-dessus d'elle. Sa vue brouillée lui permit de distinguer des traits masculins, et une chevelure très claire, comme la sienne. Ce fut tout, ou presque. Sa voix vint s'ajouter au tableau flou qu'elle avait pu dresser de cette personne. Un mâle. Ce qu'elle pouvait détester les hommes. Ils lui évoquaient celui qui lui avait donné la vie et sans qui son existence aurait été fortement compromise. Elle haïssait cet être, elle haïssait les points sur lesquels elle lui était semblable, à commencer par ce caractère cynique et peu commode.

Mais par effet contraire, elle n'en aimait pas davantage sa mère. Cette grande inconnue dont elle avait causé la mort, du moins partiellement... Elle n'avait jamais pu passer outre et tenter de briser la barrière qui la séparait de cette femme dont elle ignorait tout, elle n'avait jamais voulu la connaître, en apprendre plus sur ce qu'elle avait été. C'était bien le seul moyen qu'avait trouvé la jeune Alma pour s'épanouir d'elle-même, sans subir une quelconque influence.

Alma était solitaire. Elle ne recherchait pas la compagnie d'un ou d'une autre. Tout semblait lui être indifférent. Mais elle demeurait humaine, indéniablement. Elle le sentait, maintenant mieux que jamais, elle se prenait à aimer qu'on l'approche, parfois. Comme l'avait fait cet homme.

Tout ira bien...

Elle tenta tant bien que mal de maîtriser les spasmes qui secouaient ses longues jambes ciselées, et de réguler sa respiration sifflante. L'unique réponse qu'obtint son interlocuteur fut ce son rauque et aigu, un son de souffrance et de maladie, qu'elle émettait. Mais ce qui l'aida, en grande partie, à raisonner sa terreur et à la dompter, fut le fait de savoir qu'on était là, près d'elle.

Il tenait fermement sa main sans lui laisser l'occasion de s'en défaire. Mais il n'était pas le seul. La jeune femme le tenait aussi, avec force, l'adrénaline propulsée dans ses veines par l'affolement, l'effroi, l'angoisse.

Maladroitement, alors que des larmes naissaient au creux de ses yeux de rouille, Alma tenta de se saisir de sa ventoline. L'appareil était dans sa poche, apparent et aisément reconnaissable.
Elle ignora comment, mais il vint atterrir dans sa main libre. L'autre l'avait-il aidée ou y était-elle parvenue seule ? Elle ne connaissait pas la réponse, ne tentait pas d'y réfléchir. Elle porta avec effarement l'embout à sa bouche pâlotte, et dut se faire violence pour finir de cadencer sa respiration.

Un premier souffle, puis un deuxième. L'effet fut immédiat ; Alma sentit se gorge se délier et tout son corps s'engourdir avec mollesse.

La crise n'était pas tout à fait passé ; il demeurait des relents de nervosité aux extrémités des membres de la jeune française. Comme ses doigts pris de bougeotte.

Elle ouvrit davantage ses yeux débordants de larmes, tout en insufflant l'air par grandes bouffées dans ses poumons, son buste se relevant puis s'affaissant avec une régularité progressive. Son regard farouche et sauvage, sans être agressif, se planta dans celui de l'homme. Elle ne pipa mot, se remettant doucement de sa frayeur. De longues minutes s'étaient écoulées, mais combien, au juste ?

Et surtout, que dire ?
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MessageSujet: Re: Là où mes pas me mèneront... Vers toi ? [PV Gintoki] Là où mes pas me mèneront... Vers toi ? [PV Gintoki] EmptyMer 30 Nov - 12:57

Le jeune psychologue déposa soigneusement la demoiselle au sol, passant la main qui était sur sa nuque sur ses mèches de devant pour lui éclaircir le visage. Sa paume effleurait sa joue rose et tendre, alors que le pouce s’occupait de dégager ses mèches lorsqu’il aperçut ses yeux. La bouche de Gintoki s’ouvrit de surprise, tant ses yeux étaient si incroyables, il était envouté et comme aspiré par ceux-ci, tellement ils étaient intenses mais c’est un spasme assez rude qui ramena le jeune homme à la réalité. La jeune femme faisait de l’asthme, cela se voyait clairement, ce n’était pas la première fois qu’il voyait l’une de ses crises se produire. En effet, étant fils de médecin, cela arrivait assez souvent que des membres de son village face des crises, et il savait quoi donner pour calmer ses réactions, la ventoline. Il se rappelait de se que son père lui disait à se propos, que deux bouffées étaient suffisante pour que la crise passe, puis après il fallait écrire le nom de la personne dans un carnet pour le retour de son père, afin que celui-ci aille la consulter une fois de retour du terrain de combat.


Le psychologue aux cheveux argentés se secoua la tête pour revenir un peu sur terre et transvasa ses mains, pour que celle qui lui mettait les mèches attrape la main de la demoiselle aux yeux cuivrés et la serre un peu plus fort, laissant son autre main libre pour aller palper une poche de son jean couleur sombre. Il tâtonna un peu au niveau de sa cuisse gauche et ne sentit rien, alors il tata l’autre cuisse et sentit alors l’objet de ses convoitises, le médicament de la jeune femme, un soupir de soulagement jaillit de sa bouche rassuré qu’elle l’ai sur elle, car si cela n’avait pas été le cas ils auraient été dans une situation difficile étant donné que personne ou presque n’était dans l’établissement. Il sorti donc la ventoline de la poche de la demoiselle qui avait encore plus de mal à respirer et la déposa au creux de sa main, pour qu’elle puisse s’inoculer elle-même son traitement. Ce qu’elle fit sans réfléchir, portant à sa bouche l’embout guérisseur, pendant que le jeune homme la regardait attentivement, elle qui était si belle, et avec des yeux magnifique a en faire rougir de jalousie plus d’une, afin de s’assurer que le traitement agisse et soit efficace.


On pouvait toujours entendre le son roque qui émergeait de la bouche de la demoiselle, toujours en manque d’air, ce qui inquiétait d’avantage le jeune homme, ne lâchant aucunement la main de la fille en détresse. C’est après la deuxième inspiration de son remède que les convulsions nerveuses de la femme aux yeux cuivrés se calmèrent et sa respiration reprenait peu à peu un rythme plus calme et lent, le médicament faisait enfin effet et un sourire de soulagement se dessina sur le visage du jeune homme. La jeune femme prenait de grosses bouffées d’air comme-ci elle avait de l’apnée et tout le haut de son corps suivait la cadence de ces appels d’air afin d’en prendre le plus grand volume possible. Le jeune homme continuait de caresser la joue de la jeune femme, qui allait de mieux en mieux, le pouce ôtant de sa jolie frimousse des larmes qui perlaient, rendant ainsi tout son éclat a se visage si beau. Ce n’était pourtant ni le lieu ni le moment, mais Gintoki ne pouvait ôter son regard de celui de la jeune femme, il était envouté par l’inconnue asthmatique et ses joues rosirent un peu en réalisant cela. C’est à la fin de longue minutes de silence que le psychologue décida qu’il serait peut-être plus adapté d’être installé ailleurs, ne serait-ce que pour le bien de la jeune femme. Il lâcha délicatement la main de cette ravissante déesse au regard de braise et vint lui dire subtilement a l’oreille d’une voix calme et douce


Reste tranquille on va aller autre part on y sera plus à l’aise!


A la fin de ses paroles lâchées avec un regard bienveillant sur elle, qu’il passa un bras sous les genoux de celle-ci et l’autre bras sous sa nuque pour la soulever comme dans les films d’amour. Elle fut amenée à un banc proche d’eux, telle une princesse. Le jeune homme prenait un soin fou quand il marchait à ce que la jeune femme puisse respirer tranquillement, le sourire tendre alternant son regard entre le banc et le visage de la jeune femme. Lorsque Gintoki arriva près d’un banc qui se trouvait juste à côté d’un cerisier en fleur, il déposa la jeune femme aux yeux de feux avec une délicatesse déconcertante telle qu’on déposerait une rose, prenant soin de ne pas coincer sa chevelure et de lui laisser suffisamment d’aise pour qu’elle respire confortablement. C’est ainsi que le jeune psychologue habillé en kimono s’installa près d’elle, toujours en gardant un œil sur elle, par précaution. Il souleva légèrement et finement la tête de celle-ci, avec ses deux mains, pour la déposer sur l’une de ces cuisses pour que cela lui serve de coussin. Une main, se redéposa inconsciemment sur la joue de la jeune malade, pour la lui caresser avec doigté et douceur, un sourire encore plus élargit se voyait sur son visage, content de voir qu’elle allait beaucoup mieux alors d’une voix toujours aussi attentionnée et tendre, il lui tint ce discours

Je m’appelle Gintoki Kotarô, je suis le psychologue du pensionnat alors n’ai pas peur tu es en sécurité maintenant. Il ne t’arrivera plus rien.

Une légère brise soufflait contre l’homme à la chevelure argenté continuait de caresser la joue de la demoiselle allongée, l’autre main était venu gratter son cuir chevelu avec délicatesse afin qu’elle se relaxe d’avantage. Quelques pétales de cerisiers virevoltaient sous les yeux du jeune homme qui regardait ce beau spectacle avant de replonger son regard dans celui de la belle inconnue

C’est très beau quand même… On croirait presque qu’il neige !
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