Il était treize heures quand notre héros, Mazato, arriva devant les grandes portes de Yokosami. Avant tout ça, à dix heures, il eut un trajet de deux heures dans le train en direction de la ville de Yokosami. Deux heures, assis, sans rien faire, pour quelqu’un qui ne peut pas tenir en place ? Il écoutait juste sa musique sans broncher, en espérant qu’il y a des terrains sportifs dans ce pensionnat. Une fois arrivé dans la ville, plus le jeunot avançait dans la ville à la recherche du pensionnat, plus il croyait qu’il était proche, mais il était seulement en train de s’égaré. Tant bien qu’il prit une heure pour trouver ce pensionnat en courant partout.

Il s’étira légèrement devant le pensionnat, prenant sa valise main avant de se retourner, voir la gare à cinq minutes du pensionnat et lâcher des petits jurons contre sa propre personne, rien de méchant. Il regardait le pensionnat de l’extérieur, l’établissement scolaire et le pensionnat était regroupé, il ne fallait pas faire un très grand chemin pour arriver en cours quand on était pensionnaire. Tandis qu’il faisait quelques pas pour se dégourdir les jambes, il se rendit compte qu’il était un peu en train d’attendre pour rien. Il ne savait pas s’il fallait faire une quelconque démarche ou pas, sa tante ne l’a pas informé, c’était assez malin d’ailleurs.

D’ailleurs, Mazato avait une valise et son sac de sport, avec des raquettes de tennis, des balles et un ballon de basket qu’il s’empressa de sortir pour le faire rebondir quelques fois, ses habits lui permettrait pas vraiment de faire du sport, mais il s’en fichait, il n’allait pas faire de match ou quoi que ce soit de toute façon. Ses habits ? Il était avec une veste noire à manche courte, une capuche en cas d’averse et un jean de la même couleur, ses chaussures étaient montantes avec des semelles rouges qui ressemblaient à la couleur de ses yeux. Il faisait rebondir le ballon, toujours, entre ses jambes à certains moment, il essayait quelques figure à faire pour le style, il ratait, il recommençait, il reratait, ce n’était pas grave.

Après quelques minutes comme ça, à faire le guignol dehors alors que des gens étaient surement en train de rentrer dans le pensionnat, il se demandait s’il ne devrait pas faire la même chose. Il rangea le ballon dans le sac avant de fermer les yeux et devenir pensif, repensant à ses différents matches et enfin marcher droit devant, comme il l’a toujours fait, comme il le fera toujours. En s’avançant, il croisait différentes personnes, il le regardait comme si c’était un nouveau, ce qui était le cas d’ailleurs. Il avait complètement oublié qu’il écoutait encore de la musique, son casque étant encore allumé et posé sur sa tête.

Il ne savait pas si c’était interdit, et puis si ça l’était, il s’en fichait. D’une analyse instantanée, il partit s’assoir sur le premier banc qu’il a vu pour y déposer ses affaires, il retira son casque et le posa autour de sa nuque. Il bailla d’un coup, dans le hall, et alors ? Il s’était réveillé à cinq heures du matin et avait dû faire les choses à grande vitesse. Il marcha n’importe où avant de tapoter l’épaule d’une personne, sans savoir qui c’était, il n’a même pas pris la peine de la regarder, seul sa réponse l’intéressait :

- Excuse-moi, tu ne sais pas où j’dois aller pour avoir mon numéro de chambre s’to plait ?

Il recula légèrement et sortit de sa poche deux sucette, les sucreries rendent amis ? Bof, il le faisait par politesse et tendait la deuxième à la personne face à lui, déballant sans problème sa sucette goût cola, la déposant sur sa langue pour la suçoter. Il fit un petit sourire amical en regardant la personne en face de lui avant de sourire d’une façon gêné cette foi, articulant une phrase avec sa sucette en bouche :

- Ah, excuse-moi encore une foi, j’m’appelle Mazato, Mazato Fujiwara, et toi ?

Il ne savait pas qu’elle sera la réaction de la personne, est-ce qu’elle va adhérer ou simplement l’ignoré ? Personne ne le sait sauf cette personne. Mais après tout, peu importe la réaction de cette personne, il sait qu’il a toute la journée pour trouver sa réponse et c’était déjà ça de gagné. Il se demandait si les gens dans ce pensionnat étaient sympas, mais il se disait que ça devait être comme partout ailleurs, il y a un peu de tout. Après tout, il faut de tout pour faire un monde. Mais son regard se posait sur la personne en face de lui, malgré l’air pensif explicitement affiché sur son visage.

[HRP] Yo Mazato... J'me permet, de te skouater... XD Si je ne conviens pas, je retirerai mon post, t'inquiète :3 [/HRP]

Charly avait plutôt mal commencé sa journée, bien que rien ne semblait pouvoir gâché le plaisir d'enfin voir un petit rayon de soleil pointer le bout de son nez par la fenêtre de sa chambre. Elle était encore là, dans son lit, à subir le contre-cou d'avoir veiller jusqu'à pas d'heure pour lire les nouveaux ouvrages qu'elle avait acheté. Le coin de ses yeux étaient rougis par les larmes qu'occasionnaient les bâillements qu'elle ne savait retenir. Nonchalamment, et avec toute la prudence dont elle pouvait faire preuve, elle s'avança dans sa chambre, évitant au maximum de ne pas marcher sur tout ce qu'il pouvait traîner sur le sol de sa chambre, à savoir, mangas, feuilles de dessin, cahiers de cours, vêtements et sous-vêtements en tout genre. Elle songeai sérieusement à ranger sa chambre... Un jour... Elle resta un long moment dans sous sa douche, profitant de l'eau chaude pour se réveiller doucement, en tout cas, assez longtemps pour qu'elle soit en retard. Enfin, en retard, par rapport à la sonnerie de l'école ; ses cours ne commençaient qu'une heure plus tard, l'un de ses professeurs étant absent.

Elle soupira en enroulant une serviette sur ses courts cheveux blonds, observant la cicatrice brunie qui déformait son dos dans le miroir. Elle s'activa, enfilant son uniforme cosplayien aux tons blanc, noir et jaune. Elle choppa son sac de cours qui trônait sur son bureau, scrutant l'emploi du temps qu'elle avait accrochée sur son mur pour y fourrer les bons cahiers. Elle sortie de sa chambre, ferma la porte avec la clef qu'elle eu du mal à trouver parmi le bazar qui mélangeait son sac, fit quelques pas dans les couloirs du pensionnat, bouscula une élève, s'excusa pendant plusieurs minutes avec ses joues enflammées, courut pour sortir, manqua de se faire écraser par un chauffard qui passer par la en voiture, se remit à courir jusqu'à la grille du lycée, reprit sa respiration en rigolant, et se décida enfin à entrer dans l'établissement, une heure avant le début de ses propres cours. Elle était contente d'être arrivée en avance, elle pourrait aller dessiner dans les escaliers, où elle se dirigeai déjà, d'ailleurs.

Elle se posa tranquillement sur les marches, s'étalant au maximum pour s'installer le plus confortablement possible -les escaliers n'étant pas des plus agréables pour le dos- et sortit son cahier de dessin, l'un des seuls cahiers qui était encore dans un état convenable dans son sac de cours. Alors qu'elle fouillait pour retrouver sa trousse, priant pour ne pas l'avoir oublier dans sa commode où elle la ranger souvent le soir après avoir passer la nuit à gribouiller, elle porta sa main à son cou pour remonter son casque blanc sur ses oreilles. Quand quelque chose la fit tiquer. Elle tâta son cou, puis sa nuque, à plusieurs reprise. Elle fixa les marches de l'escalier grises, à gauche et à droite et regarda dans son sac. Elle se mit à regarder dans les endroits les plus improbables de son corps ; sous ses jambes, dans son dos, dans ses cheveux... Bref, après quelques minutes d'auto-fouille corporelle, la triste vérité lui vint à l'esprit : elle avait oublier son casque dans sa chambre.

La lycéenne récupéra toutes ses affaires qui traînaient dans les escaliers, ne prenant pas la peine de les ranger, les gardant alors dans ses mains. Elle refit précipitamment tous les lieux où elle était passé avant d'arriver à son escalier. Cependant, elle ne pouvait pas sortir de l'établissement pour le moment, étant donné qu'elle n'était plus autorisée à sortir tant que ses cours n'étaient pas tous finit. Elle arriva dans le hall d'entrée, où elle se mit à prier intérieurement pour que son casque soit tombé quelque part dans la pièce, ou qu'un inconnu quelconque l'ai trouvé part terre et qu'il le lui rendrai gentillement. Elle se lamenta sur son sort, se rappelant à quel point elle était inutile, stupide, tête en l'air, idiote, maladroite, sans intérêt, niaise... Toutes les choses qu'elle pouvait penser d'elle et qui n'était pas forcément vraie...

Alors qu'elle commençait à se faire une raison, quelque chose, ou plutôt, quelqu'un, demanda son attention en lui tapant l'épaule. Elle se retourna, le regard brillant et pur, pensant évidemment que cette personne était là pour lui rendre son précieux casque.

- Excuse-moi, tu ne sais pas où j’dois aller pour avoir mon numéro de chambre s’to plait ?

Non, c'était véridique, elle avait oublier son casque dans sa chambre... Elle fixa alors le garçon qui se tenait devant elle : un grand rouquin aux allures de voyou un peu plus sage que la moyenne. Il n'avait pas l'air spécialement méchant, non, même pas du tout d'ailleurs. Sûrement un nouvel élève. Il lui tendit alors une sucette encore dans son emballage plastique qu'aucun être humain sur Terre ne sait enlever sans galérer pendant des heures. Elle la prit, sans pour autant l'ouvrir, l'observant faire avec beaucoup d'aisance. Il ajouta alors, sans qu'elle n'eut le temps de répondre à sa première question, bien qu'elle l'ait déjà oublier dans le feu de l'action.

- Ah, excuse-moi encore une foi, j’m’appelle Mazato, Mazato Fujiwara, et toi ?

- Je m'appelle Charlotte Kuran... Mais tu peux m’appeler Charly.

Récita t-elle machinalement en lui souriant, les joues toujours aussi rouges. Elle tenta discrètement de défaire le plastique qui gardait la sucette prisonnière, bien que le bruit qu'elle dégageait avait sûrement démasquée son incapabilité à ouvrir une sucette sans y aller avec les dents. Elle essaya de détourner l'attention du fameux Mazato.

- P... Pour ta chambre, commença t-elle timidement, je pense qu'il faut que tu ailles voir à l'administration. Je peux t'y conduire si tu veux. Je ne suis à Yokosami que depuis trois semaines, mais je suppose que c'est là qu'il faut aller.

Elle s'avança d'un pas décidé vers un couloir, l'incitant à le suivre dans ce labyrinthe que constituait Yokosami. Elle était heureuse de pouvoir aider un nouveau, bien qu'il semblait plus âgé qu'elle, et qu'elle, elle était tellement stressée à l'idée d'agir comme si elle avait du chocolat dans le sang qu'elle allait probablement finir par tomber dans les pommes. Mais bon, passons.

Charlotte ou Charly ? C’était dur de choisir entre ce prénom ou surnom, mais il avait décidé de l’appeler Charlotte… Peut-être était-ce plus jolie à entendre pour son oreille que Charly. Ou simplement que le mot Charly lui évoquait d’autre personnes en noir et blanc. Son expression lorsqu’elle regarda le rouquin pour la première fois ressemblait à de la déception, elle était triste qu’il n’y ait aucun beau mec dans le pensionnat ? C’était ce que Mazato pensait, il savait que ce n’était pas un canon, après tout, il s’en fichait largement. Elle semblait surprise de la facilité que Mazato avait à déballé les sucettes, comme beaucoup de monde, son père lui en offrait toujours à condition qu’il se brosse les dents après.

Il la regardait avec insistance, dirigeant son regard vers les joues rouge de la blonde avant de sourire à son tour, il voulait l’aider à défaire l’emballage quand elle commença à parler et il se contenta seulement de l’écouter avec un petit sourire. L’administration ? Sur le coup, il se sentit un peu idiot avant de poser son sac de sport au sol, sortir un plan de l’établissement et repéré l’endroit pour enfin ranger le tout. Il soupira de son idiotie et se contenta de suivre Charlotte sans rien dire, ne commentant pas son action. Il regarda la sucette de Charlotte avant de sourire, gêné et lui demander :

- Si tu veux, je peux te la déballé ?

Mais sans attendre une quelconque réponse, il se contenta de la prendre et la déballé d’un mouvement de main. La présentant devant les yeux de celle-ci avant de regarder par la fenêtre. Il donnait une cour et plus loin, des terrains sportifs, de baseball, basketball, football, il écarquilla les yeux en s’approchant de la fenêtre, il y avait deux basketteur qui faisait un duel en un contre un. Il fit un petit sourire en les regardant, ils ne jouaient pas à un niveau comme celui de Mazato, mais ils étaient assez bon. Le un contre un lui rappelait le championnat national inter-lycée et lui fit avoir une question qu’il demandera certainement à l’administration.

Les mouvements, les tentatives de cross, mais aux yeux de Mazato, ce n’était pas le vrai basketball, car le basketball ce joue à cinq, on peut faire tellement plus de chose à cinq que tout seul. Sur le coup, il s’imaginait sur le terrain, en train de regarder la balle s’envolé entre lui et son adversaire… Sauter en même temps et essayer de donner l’avantage de à son équipe en la poussant vers son équipier, c’était drôle. Il secoua vite la tête et se remit à suivre Charlotte en s’excusant. Malgré qu’il était encore dans ses pensées, légèrement. Il se demandait s’il y avait un club à Yokosami, au pire il en créera un.

Il savait ce qu’il fallait pour crée un club, il fallait un prof, une équipe et quelques papier où c’était souvent le prof qui était en charge, vu qu’il y a des terrains de basket, il leur suffira juste d’avoir un local. L’idée avait l’air intéressante, manquait juste des joueurs à part Mazato. Mais peut-être qu’il avait déjà un club de basket et dans ce cas-là, Mazato aurait juste à s’y inscrire. Il regarda Charlotte quelques instants avant d’essayer d’engager la conversation sur une question simple :

- T’es dans un club ? Ou tu aimes quelque chose en particulier ? Vu que t’es ici depuis trois semaines… Je me demande s’il y a un club où t’aimerai aller si tu n’en as pas ?

C’était assez bête, mais en général, c’était rare qu’une personne n’était pas dans un club, vu qu’en général, dès qu’il y a un nouveau, ou au début de l’année, tous les clubs font de la pub pour essayer d’attirer des nouveaux membres, pour pouvoir demander de nouveaux locaux etc. Le club de basket-ball d’où venait Mazato n’était pas très connu, mais après sa victoire au championnat national, le nombre de membre a triplé ou même quadruplé. Il était encore en contact avec des gens de son ancien club, d’ailleurs, avant qu’il ne parte, il avait juré à un de ses amis « qu’ils se reverraient au championnat. » .

Il bailla avant de regarder Charlotte de dos, détaillant son corps, elle était mince et assez belle, plus petite que le basketteur. Il avait remarqué qu’il se comportait avec elle comme s’ils se connaissaient depuis longtemps, mais il ne voulait pas faire autrement et se contenta de se placer à côté d’elle en suivant ses pas, elle était là depuis trois semaine à peine donc c’était un peu dur de lui demander si Yokosami avait un club de basketball.

Il regarda le sol et peut-être était-ce l’envie, un fort désir de jouer, mais il s’imaginait déjà en train de jouer au basket contre d’autre équipe, pourtant le championnat national commence pas maintenant, il commence même vers la fin de l’année, ce qui laisse à Mazato le temps de se concentré et tout préparé pour pouvoir être sur d’être prêt pour les qualifications. Il posa sa main sur l’épaule de Charlotte avec un large sourire avant de lui dire :

- T’aime le basketball ?

C’était une question comme une autre, il n’en avait pas d’autre en tête et ne tenait pas à ce que la pauvre fille soit tenu à l’écart de ses pensées, elle prenait sur son temps pour l’aider d’ailleurs. Il se gratta légèrement l’arrière du crâne en gardant son sourire, puis il se retourna et regarda le bureau de l’administration. Il entra, récupéra sa clé et son numéro pour regarder la fille dans les yeux en attendant une réponse de sa part, espérant qu’elle aime le sport dans lequel il donne tant de son temps.