En silence sur les rochers. [PV Kimora]

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La plage, beaucoup de fois on lui en avait parlé, mais jamais il n'y était allé, en fait les rares fois où les enfants de son orphelinat devaient y aller, c'était dans ce genre de moment qu'Artémus finissait par être punit juste avant et se retrouvait à passer son temps enfermé dans l'orphelinat pendant que tout les autres s'amusaient. Mais maintenant qu'il était libre, il n'allait pas s'en priver ! C'est ainsi qu'il arrivait ici. La plage qui était au plus près de la ville. C'était l'avantage de ce pensionnat, finalement il ne regrettait vraiment pas d'y avoir été envoyé.

La marche fut longue et fastidieuse, mais il trouva, en même temps une grande étendue d'eau à pertes de vue ne passait pas facilement inaperçue me direz-vous. Le jeune homme arriva et découvrit pour la première fois de sa vie la vue du sable qui remue doucement au grès du vent. Bien sur ce genre de paysage il l'avait déjà vu dans des films ou bien différente peinture qu'il avait observé ou reproduite pour s'amuser, mais c'était toujours mieux de le voir en vrais. Le seul inconvénient était qu'il y avait un peu de monde, mais le temps n'étant pas spécialement au beau fixe, les gens présents n'étaient pas des baigneurs mais plus ici pour se balader, tout comme notre jeune homme.
Artémus se dirigea vers quelques rochers qui pointaient du sable et s'avançaient sur l'eau, tout cela l'intéressait.

Son écharpe enroulée autour du cou, le jeune homme sauta sur le premier rochers qu'il rencontra. Debout ainsi sur les rochers, il ressemblait à une ombre qui s'avançait en sautillant de rocher en rocher. Le bruit du vent qui se faisait un peu plus fort au fur et à mesure qu'il s'approchait du bord de l'eau, les remous de cette dernière qui éclaboussait par endroit les rochers, le jeune homme se pencha un peu en avant pour voir l'eau, l'écume allait et venait, les couleurs de l'eau et la teinte de l'écume blanchâtre pourraient être très intéressant.
Un petit museau pointa alors dans un replis de son écharpe, il fallait croire que tout cela intéressait aussi le rat d'Artémus, Zéros semblait pourtant plus effrayé qu'intéresser, il se tenait fermement accrocher à la laine de l'écharpe et semblait prier pour ne pas faire un grand plongeon.
Mais pourtant le jeune homme ne se redressait pas et continuait d'admirer les reflets azurés dans l'eau ainsi que les mouvements de cette dernière comme s'il voulait garder cette image en tête pour la reproduire un autre jours.

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Je n'avais pas eu la temps de sortir au moins pendant deux après mon arrivée au pensionnat. Entre mes bagages qui arrivaient, les cours et les différents trucs qu'il fallait faire quand t'étais inscrit je ne savais pas du tout ou donner de la tête; sur ce point la, la maison et Vayna me manquent. Pour info, Vayna c'est ma femme de chambre-nounou qui est avec moi depuis que je suis venue habiter chez ma mère, bon, aujourd'hui c'est plus ma nounou mais elle s'occupe de moi quand même et je l'adore même si parfois je lui crie dessus...
Aujourd'hui, toute mes taches administratives post-arrivée étaient terminées, je me retrouvai donc a me tourner les pouces dans ma chambre. C'est un maillot de bain jeté sur mon bureau en attente de trouver une place dans mon placard qui me donna une idée. *Et si j'allais a la plage?*. J'ai toujours adoré la plage: le sable blanc, la mer, le soleil...C'était une bonne idée, quoi... Je fouillai dans le placard mettant un peu de bazar au passage et je sortis une jolie petite robe bleu ciel, ça faisait genre "je-me-promène-dans-les-champs-de-blé-en-été" Je filai a la salle de bai, commune prendre ma douche, je mis mon maillot de bain et la robe.En suite je relevai mes cheveux en queue de cheval, je passai juste dans ma chambre pour prendre mon grand sac de plage et un chapeau de paille qui selon moi s'accordait avec le style enfantin de ma robe et je partis.
La plage était belle a regarder, certes mais pour se baigner...ça me renfrognait un peu, mais j'allais devoir faire avec. Au lieu de me baigner, je décidai donc de me promener histoire de m'y habituer pas a pas. Je marchais un long moment sur la plage: celle ci était tout de même assez grande alors ça m'avait pris a peu près 30 minutes pour faire un bon bout de chemin. Il faisait très beau, mais il y avait du vent, trop de vent. Une bourrasque m'arracha mon chapeau de la tête et il s'envolait vers le rochers et vers la mer aussi c'est ce qui m'embêtait le plus, l'eau devait être glacée. Tout en courant après mon chapeau, je me demandais comment j'allais m'y prendre parce qu'il avait une bonne longueur d'avance et il descendait hésitant entre les rochers ou la mer. C'est a ce moment que je vis un garçon qui regardait l'eau. Je courus pour rejoindre les rochers. Quand je fus a 10 mètres de lui, je lui criai:

-Mon chapeau va tomber dans l'eau, tu pourrais me l'attraper s'il te plait?

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L'eau remuait, le vent soufflait, tout cela en était presque hypnotique, et Artémus semblait de plus en plus attiré par l'eau, c'était la première fois qu'il voyait l'océan, mais de la à tomber dedans dès la première fois par erreur, ce serait fort, mais par un heureux hasard, la voix d'une jeune femme derrière lui le tira de ses songes, il releva la tête et se retourna en entendant qu'on lui demandait d'attraper quelques chose, son rat profita du fait qu'il s'était légèrement redressé pour retourné se fourrer dans les plis de son écharpe, heureux d'avoir échapper au bain. La demoiselle qui lui demandait quelque chose était entrain de courir dans sa direction, il n'eut pas vraiment le temps de la voir car quelque chose de jaune qui roulait sur les rochers attira son oeil, c'était un chapeau, de paille à ce qui semblait et il roulait sur les rochers, dans sa direction.
C'était ça qu'elle voulait qu'il attrape ? Il hésita un temps en le voyant se rapprocher, mais s'il ne le faisait pas il pouvait être sur qu'il devrait subir la colère d'une personne qu'il ne connaissait pas juste parce qu'il n'avait pas bouger, alors il se décala rapidement de quelques pas et posa violemment son pied sur un bords du chapeau quand il passa près de lui. Oui vous l'aurez compris, il avait oublié un petit détail dans sa manœuvre c'était que la paille est plutôt fragile en temps normal et le petit craquement qu'il entendit se perdre dans le vent n'était les quelques petites pierres qui avaient roulés sous son pied, mais bel et bien le chapeau qui s'était déchiré entre son pied et le rocher... mais le bon côté était qu'il l'avait bien arrêté !
Sans lever son pied, le jeune homme se baissa et le ramassa et ce fut à ce moment qu'il remarqua sa bêtise. Mais bien sur il n'allait pas avouer que c'était de sa faute, ce ne serait pas amusant même si c'était flagrant que c'était l'arrêt assez « violent » qui l'avait mit dans cette état. Il se tourna vers la jeune fille qui à présent était auprès de lui, un peu essoufflée d'avoir courut et lui dit d'un ton amusé.

-Tiens, tu devrais prendre plus soin de tes affaires, il est déchiré.

Lui tendant le chapeau il affichait un petit sourire amusé, caché derrière son écharpe, attendant de voir les réactions qu'elle allait avoir. D'un bref coup d'oeil, il eut facilement décrit la demoiselle, une petite robe bleu ciel, les cheveux coiffé en queue de cheval, elle portait un sac assez large, sans doute avait-elle dans l'idée d'aller se baigner, mais le vent lui avait fait perdre cette envie ainsi que son chapeau...

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Tout en interpellant le jeune homme j'avais continué a courir? Mais le passage des roches avait comme qui dirait corsé les choses sans oublier d'énoncer le fait que: de un, j'étais assez nulle en escalade et de deux, le fait que je sois en tongs ne facilitait pas les choses a plusieurs reprises, je manquais de tomber. Je crois que c'étaient les pires 10 mètres de ma vie.
Je le vis attraper mon chapeau, j'arrivais près de lui quelques centièmes de secondes. Il était assez... impressionnant, disons. Bien sur, il était beaucoup plus haut que moi et mes 1m66...ok, 1m65...faudrait que je trouve une solution pour ça... Il avait des cheveux longs et noirs et des yeux rouges, voila, c'est ce détail qui le rendait si mystérieux et flippant. Il me rappelait un jeune écrivain surcaféiné que j'avais connu un jour a la bibliothèque,il n'avait pas les cheveux aussi longs mais il était aussi bizarre. Bon, passons. Il me tendis mon chapeau en me disant d'en prendre plus soin, je n'avais pas compris a quoi il faisait allusion, mais quand il prononça le mot "déchiré" je le regardais brusquement dans les yeux en écarquillant les miens: déchiré, je le pris dans ses mains et fit le constat des dégâts. En effet, il y avait un trou dans le chapeau,il n'était pas énorme mais il était quand même fichu, ça, ça me mit un gros poids sur le moral, parce que j'y tenais assez a ce chapeau, je l'avais acheté lors de superbes vacances avec mes amis dans les caraïbes, c'était pas une édition limitée valentino a 2000 dollars c'est clair, je l'avais a peine eu pour 20 dollars. Mais je l'adorais, il était fait main, le ruban qui le décorait était magnifique a mon goût et il me rappelait les vacances. L'idée d'aller tout de suite a Saint Bart en acheter un autre m'effleura mais j'y renonçai, j'irai lors des prochaines vacances. Je ne savais pas si je devenais parano a cause de la perte de "mon être cher" mais j'avais crus entendre une légère note d'amusement dans sa voix quand il m'avait rendu mon chapeau. Je le regardais dans les yeux et me mis a parler rapidement d'un ton brusque.
-Et mince! Bien sur que j'en prenais soin! j'en prenais soin jusqu'a ce que le vent s'en mêle!
Je m'arrêtais de parler et regardais la mer. Je venais de me rendre compte que ça n'était pas vraiment de sa faute, enfin je veux dire, il l'avait quand même attrapé, il aurait très bien pu rester la sans bouger comme certains abrutis dont j'ai déjà eu affaire. Je devrais me calmer un peu...Je me remis a le regarder et je lui dis:
-Enfaite, c'est pas grave, c'était ça ou la mer et j'aurais pas pu aller le chercher. Je ne sais pas lequel est pire mais bon, merci quand même de l'avoir attrapé.
Je lui fis un léger sourire puis repris:
-Je t'ai entendu sourire quand t'as parlé...Tu serais pas un peu sadique?
Encore quelque chose qui m'avais échappé, mais je gardais rarement pour moi les questions que je me posais...

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Debout face à la jeune fille, Artémus gardait son petit sourire sur les lèvres, caché derrière son écharpe et écoutait son interlocutrice, apparemment elle tenait à ce chapeau, lui assurant qu'elle en prenait soin jusqu'à ce que le vent l'emporte, mais elle marqua une pause, regardant l'océan, Artémus suivit son regard et fixa l'eau qui ondulait près d'eux. A quoi réfléchissait-elle ? Il ne le savait pas et à vrais dire il s'en fichait un peu, mais elle semblait fixer un point sur l'eau, alors il chercha ce que cela pouvait être, mais il ne voyait rien, et de nouveau elle le regardait en lui disant que ce n'était pas grave, être déchiré ou noyer, elle préférait que son chapeau soit juste déchirer, même si elle lui avoua qu'elle ne savait pas vraiment lequel des deux cas était le pire. Le jeune homme se serait fait une joie de lui répondre, mais le léger sourire qu'elle lui fit après l'avoir remercier, le stoppa net dans son élan, le laissant juste la bouche légèrement ouverte derrière son écharpe, mais sans un mot qui en sorte.
Ce qu'elle lui demanda en suite surprit un peu Artémus, elle l'avait entendu sourire quand il avait parlé et lui demanda s'il était un peu sadique. Il ne sut quoi répondre sur le moment, se demanda comment elle avait put l'entendre sourire ? Même si c'était vrais qu'il était souvent amusé du malheur des autres, cela le surprit.

Mais il ne laissa pas paraître la surprise trop longtemps sur son visage, il posa son index sur sa bouche, caressant doucement la laine et lui répondit.

-Je ne suis pas sadique, enfin pas totalement.

Il marqua une petite pause posant son regard sanglant dans celui bleu de la jeune fille.

-Mais c'est vrais que les malheurs des autres m'amuse beaucoup pour la plus part du temps. Rajouta-t-il d'un ton amusé.

Et d'ailleurs cela se lisait sur son visage, pas besoin de voir sa bouche. Les vibrations que sa voix produisait dans son écharpe avaient apparemment attiré l'attention de son animal qui pointa assez vite le bout de son museau au dehors, mais il ne resta pas, le vent était sans doute trop froid pour son excellence et donc il s'était aussitôt enfouit de nouveau dans l'écharpe de son maitre, Artémus le sentit, il venait de quitté l'avant de son écharpe et était maintenant sur son épaule droite, entre deux plis, roulé en boule, il sentait sa chaleur. Et son index avait quitté ses lèvres pour venir caressé l'endroit où était le rat, comme pour le rassurer, ce n'était que le vent du bord de mer et le rat était aussi peu habitué que son maitre à tout cela, même si ce dernier ne laissait pas autant paraître son appréhension de la mer et du vent.

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-Je m'en doutais, t'es sadique et pas qu'un peu, je crois que tu fais partie des personnes les plus flippantes que j'ai rencontré.
Pas sadique totalement? On est sadique ou on ne l'est pas, selon moi. Bon ok, un sadique n'irai pas se moquer d'un mort, seulement de quelqu'un qui tomberait, qui pleurerait ou encore une jeune fille qui aurait perdu un chapeau qu'elle adore. Il plongea son regard dans le mien, toujours avec son air amusé de sadique, son regard était assez...perçant et déstabilisant aussi, un léger frisson me parcourut, c'était son attitude ou le vent? Aucune idée. Il me rappellait de plus en plus mon gars de bibliothèque. Eh mais pourquoi je pensais a lui? C'est vrai quoi, je ne me souvanais même plus de son nom. Enfin bref. Après avoir détourné mon regard du sien parce que le sien avait vraiment, vraiment le don de me mettre mal alaise, c'est pour ça que, question d'orgueil je recommençai a le fixer, Kimora Von Dohalitz ne détourne jamais des yeux quelque soit la personne qui était en face d'elle. Je recommençai donc a le regarder et c'est la que je vis cette bête parcourir son écharpe pour aller sur son épaule c'était un...un rat?! Vecteur de la peste et de toutes sortes de maladies qui tuent. Je fis un grand pas en arrière en faisant une moue, je suppose que quand on a un truc aussi gros sur son épaule, on le sentais mais je voulais m'assurer ou plutôt me rassurer qu'il ne savait pas.
-T'as...t'as un énorme rat sur ton épaule! Un énorme rat!

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Un rire s'échappa des lèvres d'Artémus face aux dire de la demoiselle, elle le trouvait sadique et par dessus le marché il faisait partit des personnes les plus flippantes qu'elle avait rencontré. Était-ce un compliment ? Dure à définir, mais il le prit comme tel, pour lui s'était plutôt gratifiant de savoir qu'il se démarquait tant des banales personnes que l'on peu rencontrés au cours d'une vie.
La demoiselle détourna alors le regard, il ne comprit pas pourquoi, mais bon peu de temps après elle le fixait de nouveau en supportant son regard. S'était un peu comme deux animaux qui se toise du regard, aucuns ne voulant le baissé de peur de montrer un signe de faiblesse, même si à leur échelle il n'était pas vraiment question de dominant dominé... non, pour Artémus s'était plus un jeu de fixer les gens dans les yeux, s'était mal polis d'après ce qu'on lui avait dit, mais s'est amusant de voir jusqu'où tienne les gens.

Mais très vite une nouvelle réaction se fit entendre de son interlocutrice, quand Zéros bougea. Il ne comprit pas vraiment pourquoi elle s'emporta comme cela, elle avait reculé d'un grand pas et faisait une étrange grimace en fixant l'animal qui maintenant la regardait, comme s'il savait qu'elle parlait de lui, et ce fut le cas, elle faisait remarqué à Artémus qu'il avait un rat sur l'épaule.
Il tourna la tête et regarda Zéros, puis sa main droite vint doucement caresser le rat sur tout sa longueur.

-Bas oui que j'ai un rat sur l'épaule, c'est Zéros, mon rat.

Amusé de la réaction qu'elle avait eut, il prit le rongeur dans sa main et la tendit dans sa direction, à plat, avec le rat qui se tenait debout sur ses quatre pattes, presque fier d'être ainsi montré sur un tel pied d'estrade, même si le vent faisait doucement remuer ses petits poils marron et blanc. Artémus ne put cependant pas s'empêcher d'ajouter.

-T'inquiète pas, il mord pas, enfin je crois pas...

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Je continuais a faire la moue tandis que le jeune garçon regarda le rat qu'il portait avec un peu s'inattention, puis il me regarda avec un air qui semblait dire " quoi, t'as jamais vu un rat?" Si, j'en avais déjà vu...des crasseux, des mouillés,des pouilleux, des rats de la rue quoi. Il fallait aussi dire que depuis que j'avais vu ce rat manger un mec dans un film, j'en avais d'autant plus peur. Sans oublier que le rat était responsable de la mort des millions de personnes en propageant la peste. Il n'y avait pas d'animal plus...aargghhh!
-Bas oui que j'ai un rat sur l'épaule, c'est Zéros, mon rat.
En plus il avait un nom. Parmis 30 millions d'espèces, il fallait qu'il choisisse un rat! Fallait absolument que je lui présente mon rat de bibliothèque un de ces jours. Comme si ça ne suffisait pas que je le voie, il mis sa bestiole dans ses mains et l'approcha de moi, le sale bête se mit sur se pattes tout en bougean son museau, il avait faim ou quoi?
-Argghh Ne l'approche pas de moi! J'ai horreur de ces trucs, sadique!
Mais il n'entendait rien, apparemment, j'eus un frisson d'horreur,ça l'amusait de me faire peur avec son truc mais il ajouta:
-T'inquiète pas, il mord pas, enfin je crois pas..
-T'en es sur?
Après tout, il avait pas l'air aussi agressif que les autres rats que j'avais pu voir. Poussée par je ne sais quelle force je tendis mon index vers son museau mais aussitôt que je l'eus touché je retirai mon doigt vivement.
-Un rat?! Faut vraiment le faire! Elle est propre, au moins, ta bestiole?

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