name

★ CARTE D'IDENTITÉ ◆ NOM DU PERSONNAGE : Issei Watanabe ◆ ÂGE / DATE DE NAISSANCE : 17 ans - 10 Février 1996 ◆ SEXE : Masculin ◆ SPORT : N'a pas le droit d'en pratiquer...la musique est-elle un sport ? ◆ ORIENTATION SEXUELLE : Bi-curieux, préférence très nette pour les femmes. ◆ GROUPE SANGUIN : B + ◆ PROFESSION : // ◆ RAISON DE SA PRÉSENCE A LA PENSION : Tu en avais un peu marre de ta mère qui te couves trop, marre que depuis la mort de ton père, elle ne soit pas capable de s'en remettre et passe son temps derrière ton dos, à cause de ta santé fragile. Toi comme elle savez très bienq ue si tu es si chétif, c'est parce qu'elle refuse que tu fasses des activités normales pour un garçon de ton âge. Tu as du te battre pour qu'elle accepte de te laisser venir ici. Mais tu en avais vraiment besoin. Tu as promis de faire attention et de lui donner des nouvelles, bien que tu ne vas certainement pas tenir longtemps ta promesse.

◆ Tu es ce garçon qui sourit toujours. Pas ce sourire faux qu'ont certains garçons de ton âge, pas ce sourire qui sert de masque à la tristesse, que certaines filles arborent pour ne pas inquiéter leurs parents, mais ce sourire charmant et doux. Les filles tombent facilement amoureuse de toi, alors que tu n'es pas forcément le plus musclé, le plus fort, le plus grand. Bien au contraire. C'est de ta délicatesse dont on raffole. Une délicatesse qui te vient de ton état d'éternel malade. Avec ta peau diaphane et délicate, si douce et fraîche au toucher. Tes yeux qui paraissent tristes sans l'être vraiment, aux pupilles couleurs d'océan en plein été. Même la ligne de ton nez est gracile. Fin, petit, à la pointe légèrement en trompette. Ta maman, cette maman qui t'étouffe sous ses ailes de mère poule, te trouvera toujours beau. Même vieux, tu resteras le plus beau à ses yeux. Tes cheveux sont d’un bruns très foncés, presque noirs. Mais on aperçoit les reflets chocolatés à la clarté du Soleil. Ils sont très fins, si fins d’ailleurs, un peu comme si le temps c'était arrêté pour eux. Tu aurais gardé cette chevelure d'enfant, car c'est ta maman qui t'aura interdit de faire comme les garçons de ton âge. La teinture serait nocive pour tes poumons, ta peau ne te pardonnerait pas les produits chimiques que l'on met dans ses couleurs. Tu les portes d'ailleurs court, car tu trouves que long, tu ressemblerais trop à une fille ou un de ces garçons de manga, androgyne que tout le monde appelle "uke". D'ailleurs, on t'a souvent comparé à ça, un "uke", simplement parce que tu ne fais pas plus d'un mètre septante-cinq et que tu es très mince. Tu n'as pas le droit de faire du sport et tu ne manges pas trop gras, ou trop sucré. Gras, car ta mère ne veut pas. Sucré, car tu es diabétique. Tu manges des légumes et des fruits, car tu n'aimes pas la viande. Pourtant, il t'arrive d'avaler un peu de poulet. Si tu gardes une peau si pâle, c'est parce que ta mère, encore elle, ne veut pas que tu t'expose de trop au Soleil et que tu n'attrapes de vilains coups. Il faut aussi que tu évites les fraises, car ton allergie te le ferait payer et lourdement. Tes os sont très fins, évite donc toutes activités qui demande un peu de force et de hargne ou de violence. Les risques seraient trop grands. Alors tu es devenu un musicien. Un bon musicien. Tu joues de beaucoup d'instrument et tes mains sont celles d'un artiste. Un pianiste pour être exacte. Alors que tu peins et fais de la photographie, il t’arrive de t’essayer à la couture. Bien entendu, ta mère aurait des choses à te dire à propos des aiguilles. Mais ne l’écoutons pas pour cette fois.

Tu as toujours eu une dentition parfaite. L’hygiène pour toi est quelque chose de très important. Tu n’aimes pas trop la menthe, c’est vrai, mais tu te forces. Tu prends des bains aussi souvent que possible, même si ta peau ne te le permet pas forcément. Tes vêtements te viennent d’une boutique où tout est sur-mesure. Tu aimes le classique. Chemise, pantalons moulant. Mais tu aimes également porter parfois des t-shirt ou des débardeurs avec des super héros…c’est étrange, toi qui es loin d’en avoir la carrure. Tu lis beaucoup de bande dessiné et des livres, même si tu n’es pas censé côtoyer des trop près bibliothèques…trop poussiéreuses. En été, tu ne mets jamais de short. Rien qui dévoile tes jambes imberbes [Tu as hérité du gène de ton grand-père. Lui non plus n’avait pas de poils.] Cependant, tu dois avoir continuellement une écharpe ou un foulard, ce qui rajoute un côté artiste non désiré à ta panoplie. Pour les chaussures, tu ne supportes pas les baskets, alors te contente de sneakers et de tennis. Tu possèdes tout de même une paire de docks et une de rangers. Ton corps est totalement lisse. Aucunes cicatrices, rien qui laisse entendre que tu ais eu un jour une enfance normale…Si tu complexes ? Non. Tu fais avec ce qu’on t’a donné.



◆
Tu es de nature chétive et délicate, mais tu n’en es pas pour autant moins masculin que les autres garçons. Tu es probablement un peu plus sensible, à cause de ton cœur d’artiste. Plus sensible et compréhensif. Tu aimes écouter les autres et parles peu de toi. Cela dit, si on te demande quelque chose, tu diras toujours la vérité. Car même si ce n’est pas une vie comme tout le monde que tu as, tu n’en restes pas moins loin de toute honte. Il est vrai qu’un temps, certains se moquaient gentiment de toi. Tu étais la petite « femellette » mais c’était gentillet. Jamais réellement sadique. Le sadisme est une chose que tu n’aimes pas. Tu l’as vu une ou deux fois seulement, mais tu as su d’entrée que ce n’était pas pour toi. Tout comme la violence. Oui, tu en veux un peu à ta mère de ne pas t’avoir laissé respirer. Mais après tout, tu es faible. Ton cœur, tes poumons, tes allergies. Il t’arrive de transgresser une des règles, celle de l’alcool. Pourtant, alcoolisé, tu restes le même, si ce n’est, un peu plus débauché. Non. Tu n’es pas un pervers, mais tu aimes le sexe. Tu ne nieras pas et si l’onanisme, appelé aussi masturbation, n’est pas ton truc, tu aimes partager le plaisir avec des femmes. De belles femmes en général. Tu n’es pas tant regardant quant au corps. Les grosses poitrines, c’est excitant, mais tu marques une préférence pour les petits seins, tellement plus mignons. Tes copines étaient des filles en général très féminine, presque trop, qui avaient adorés ton côté artiste. Elles pouvaient t’emmener en boîte, lieu qui, si ce n’est le bruit, n’est pas dangereux pour ta santé [ta mère aurait de quoi hurler, mais elle n’était pas au courant] tu es capable de danser avec elle, de manière sensuelle, voir…sexuelle. On ne s’en douterait pas, mais tu étais capable de les emmener dans les toilettes ou la ruelle pour les prendre avec autant de passion que n’importe quel garçon, et ce, malgré cette apparente délicatesse qui t’habite.

Quand tu es amoureux, tu es particulier. Tu peux te montrer très jaloux un jour, pour devenir laxiste le lendemain. Tu te montres romantique et attentif, mais tu peux tout aussi prendre l’apparence de ce petit ami dont on a peur, car violent. Non. Tu n’aimes pas la violence. Tu l’évites. Mais il ne faut pas te pousser à bout. Ta nature impulsive est quelque chose d’assez particulier. Il t’est même arrivé une ou deux fois de faire des choses qui sortaient de tes petites habitudes. Embrasser une fille inconnue parce-que tu aimes ses lèvres est une chose assez courante chez toi. Certains ne comprennent pas, d’autres se prennent au jeu de la séduction qui n’est pourtant pas de mise, car tu n’es pas un dragueur. Ou alors un dragueur qui s’ignore. Les autres garçons, ne sont que rarement des ennemis ou des rivaux. Certains ont même terminés leur course dans ton lit. Alors que tu préfères les femmes. Mais tu es très ouvert d’esprit et n’as pas appris à rejeter les choses qui ne sont pas habituelles, qui ne font pas partie de la routine de ta mère.

Non. Tu n’es pas un fils à papa ou à maman. Ton père est décédé et ta mère est trop poule. Et si tu l’écoutes presque toujours, si tu as accepté certains sacrifices, ce n’était pas tant en promesse pour ton père que parce-que maman te le demandait. Tu aimais ton père et auras énormément souffert durant sa maladie, bien plus encore à sa mort, bien que soulagé que sa souffrance ne soit plus. Tu étais là jusqu’au bout et trouve que les gens qui dénigrent leur parents méritent des coups. Mais tu te contentes alors de leur parler froidement. Leur dire ce que tu penses. Tu n’es pas hypocrite et ne supporte pas les mensonges. Ta franchise est cependant assez douce, car ton but n’est pas de faire le mal autour de toi. Alors oui, peut-être que tu as ce côté trop gentil, trop généreux. Certains pourraient profiter de toi. Mais tu t’en fiches. Tu aimes aider les autres. Tu ne supportes pas de voir une fille triste, un garçon déprimé. C’est d’ailleurs pour ne pas faire de peine à ta mère que tu t’es laissé faire tout ce temps.

En classe, tu étais le plus doué. Très attentif, bien que légèrement rêveur. Mais tu travaillais. Tu as toujours été ainsi. A ne pas faire les choses à moitié. Tu t’es lancé dans les études avec la force que tu aurais mise dans un sport. Issei…tu es peut-être un garçon chétif et souvent malade. Mais au fond, tu es le plus fort…le plus courageux.
.


◆ Tu es né il y a de cela presque dix-huit ans. Ta mère et ton père t’ont désiré ardemment. Ils avaient peur de ne pouvoir avoir d’enfant car comme tu le sais, Issei, ton papa avait un cancer généralisé…une leucémie. On ne lui donnait que peu de temps à vivre. Malgré tout, il a voulu offrir à ta mère un enfant. Avant qu’ils n’apprennent pour la maladie, ils avaient déjà essayé. Une fois, deux fois. Tu fus la troisième tentative. C’était risqué d’après les médecins, que tu ne sois malade toi aussi. Mais ton père, positif malgré tout, déclarait que si un spermatozoïde était malade, on ne le laisserait jamais passer. Le corps de ta mère ne le permettrait pas. Et il avait raison pour le coup. Comme souvent.

Tu es né là-bas, à Sapporo. Un petit coin tranquille où ta mère avait sa boutique de souvenir et ton père travaillait comme banquier. Il allait à la capitale avec sa voiture et en chemin, te conduisait à l’école. Avant d’être en âge d’être scolarisé, c’est avec ta maman que tu passais le plus clair de ton temps. Car déjà, elle avait peur. Oh. Elle aurait pu te mettre à l’école, avec les autres enfants, mais en connaissance de cause, elle ne le fit pas. Pourquoi ? Parce que tu es née prématurément et que les médecins ont déclarés que tu étais de faible constitution et que tu attraperais facilement les maladies autour de toi. Cela a de quoi effrayer une mère…d’autant que la tienne, à cause du cancer de son mari, en est devenue hypocondriaque. Elle te conduisait chez le médecin à peine tu toussotais.

Tu as malgré tout eu une enfance plutôt heureuse. Les gens t’appréciaient beaucoup malgré ton apparence chétive. Les filles te trouvaient plus sensible et poétiques que les autres. Les garçons par contre, t’évitaient pour la plupart. Ils te déclaraient trop féminin. Était-ce ta faute si tu ne pouvais pas courir trop longtemps à cause de tes poumons trop faibles ? Si tu ne faisais pas d’activité que ta mère jugeait dangereuse pour toi ? Non. Ça n’était pas ta faute. Et puis toi, tu avais la musique. Pour tout te dire, c’est à trois ans que tu as commencé à apprendre le piano. Et ensuite aura suivit d’autres instruments. Les instruments à corde…le saxophone…puis la harpe. La contrebasse reste ton instrument préféré. Sans oublier l’orgue. Il y a peu, tu as commencé la batterie. Mais tu en fais peu, car tu n’es pas très endurant.

La musique, puis, lorsque tu es arrivé vers l’âge de cinq ans, ton père est mort. Sa leucémie a fini par l’emporter. Alors tu t’es mis à dessiner. Ça te faisais du bien. Tu ne côtoyais pas les autres enfants et ta mère est devenue encore plus protectrice du coup. Elle aurait été jusqu’à te faire quitter l’école si seulement tes professeurs ne t’avaient pas désigné comme un enfant brillant. Oui, tu ne pouvais pas aller en sport. Mais tu étais un battant. La littérature t’auras fait apprendre la poésie et l’écriture. Tu en as dévoré des bouquins. Que certains disaient trop difficile pour un enfant de ton âge. Tu allais sur la tombe de ton papa pour lui chanter des chansons. Puis tu lui faisais des compositions florales ce qui t’a mené jusqu’à la couture.

Tu avais dix ans quand ta mère a décidé de te faire quitter l’école. C’était juste après une épidémie de rougeole. Elle avait eu si peur quand tu es tombé malade. Tu en a gardé des séquelles. Tes os son fragilisés et le moindre courant d’air te fait attraper un rhume ou une toux. Les médecins disent qu’il faut que tu fasse très attention. Toi qui pensais devenir plus fort à l’adolescence, c’est le contraire qui se produira.

Ta maman te donnait des cours à domicile. Puis tu as eu quinze ans. TU as commencé à te rebeller un peu. Alors elle a accepté que tu reprennes le chemin du collège. Les filles adoraient passer du temps avec toi et ta douceur aura fini de les charmée. Tu as perdu ton pucelage et es devenu un garçon différent. Tu avais si peur que ta mère ne décide de te remettre sous couveuse que tu es devenu toi-même prudent avec ta santé. Tu évitais les endroits poussiéreux, évitais le Soleil, t’habillais de sorte à toujours être au chaud. Tu as appris la cuisine, à cause de tes allergies. Tu t’es choisi des spécialistes : Dermatologue, urologue, médecin généraliste…proctologue. Ta mère ainsi satisfaite, tu as pu commencer à tenter de vivre une vie normale pour un garçon de ton âge.

Tu sortais. Beaucoup. Tu as pris goût à l’alcool mais avec modération. La fumée, tu t’y es essayé. Tu as aimé ça, mais tes poumons ne le permettant pas, tu as directement arrêté. Tu aurais aimé te faire percé ou tatoué, mais c’est trop risqué avec une peau aussi fragile. Alors tu as commencé une nouvelle activité sans danger pour te libérer de cette nouvelle frustration, la photographie. Avec tous ces talents, tu pensais entrer dans une école d’art. Mais le problème, c’est que tu n’es pas paré à une vie en solitaire, sans une mère collée à toi. Alors tu as repris les cours, enchaînés les conquêtes, puis tu es tombé amoureux…de la liberté.
Alors tu as pris les devants. Tu t’es renseigné et as entendu parler d’un pensionnat qui accueillait les étudiants de partout et tous les niveaux. Tu en as parlé avec ta mère. Tu as du lutter pour ne pas lâcher tes projets. Puis elle a fini par accepter que tu partes. Tu t’es inscrit et aujourd’hui, tu t’y rends. La peur au ventre, mais cette peur est une excitation qui ira en grandissant…tu es enfin libre Issei. Et ça, ça n’a pas de prix.



◆ AVATAR CHOISIT : A Boy By SHIO [Ce n'est pas un personnage venant d'un manga, mais l'artiste fait souvent le même ou lui ressemblant beaucoup.]
◆ VOTRE PSEUDO : Ama
◆ VOTRE ÂGE : 22 ans
◆ CODE DU RÈGLEMENT :