M A E N A

★ CARTE D'IDENTITÉ ◆ NOM DU PERSONNAGE : Maena Persephone Dematron. ◆ ÂGE / DATE DE NAISSANCE : 17 ans. (Née un 28 Octobre.) ◆ SEXE : Féminin. ◆ SPORT : Kick-boxing américain et Paintball. ◆ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. ◆ GROUPE SANGUIN : B - ◆ PROFESSION : ... ◆ RAISON DE SA PRÉSENCE A LA PENSION : Avant que son ancien lycée décide de la virer définitivement à cause de ses nombreux retards et aussi pour changer d'air, elle a décidée de s'inscrire à Yokosami.

◆ Une description de Maena ? D'accord, pas de soucis. Comme tout être humain, elle a des yeux pour regarder un monde hypocrite, un nez qui lui permet de sentir la puanteur, une bouche pour mieux avaler les mensonges des autres... Ah, vous voulez que je vous développe de façon approfondie ? C'est comme vous voulez mais ça va durer un peu plus longtemps que prévu...

◆ Quelle apparence angélique ! Voilà ce qu'on dira la première chose quand on rencontre Maena. Si vous ressentez une folle envie de lui prendre ses joues, un peu comme les pépés et les mémés prenant un air béat avec leurs petits-enfants et disant à cœur joie : « Tu es si mignonne ma petite ! ». Si vous ressentez ce même désir, gare à vos fesses ! Elle déteste ça et non seulement, vous risquerez de vous en prendre une. Le regard de la jeune fille attire naturellement celui des autres, ses yeux améthyste profonds et éclatants hypnotisent. Ne dit-t-on pas que les yeux sont le reflet de l'âme ? Si le regard d'une personne reflète réellement son âme, celui de la demoiselle détient un contraste des plus étranges. Il exprime tellement de choses qu'on s'y perdrait sans faire attention. Néanmoins, ce sont surtout ses yeux qui lui donnent son grand pouvoir de séduction. Le charme de son regard un peu naïf et rêveur la rend irrésistible. Son sourire est souvent au rendez-vous ! Embarrassé, intéressé, moqueur ou encore séducteur... Bref, c'est mademoiselle smiley.

◆ Sa longue chevelure violacée encadre parfaitement bien son visage. Malheur à celui qui oserait prendre une paire de ciseau et tenterait de couper les cheveux de Maena... Si vous voulez vivre longtemps, cela serait un mauvais choix de faire cette débilité. Après tout, elle attendue des années pour avoir des cheveux qui lui arrivent jusqu'à ses fesses. Son choix de teindre sa chevelure avec la couleur pourpre restera un secret, idem pour les lentilles de couleurs. Niveau coiffure, elle fait simple et ne cherche pas à faire une coupe professionnelle. Piquant un ruban dans un de ses tiroirs et hop, une queue de cheval à la Maena et ça lui convient largement. Mesurant environ un mètre soixante-dix, elle est assez grande par rapport à la moyenne. Une silhouette harmonieuse, plus précisément en sablier, sa poitrine et ses hanches bien proportionnées feraient de nombreuses jalouses. On ne peut pas louper ses formes généreuses lorsqu'elle porte un décolleté qui donne un joli spectacle pour les yeux.

◆ Aucun style vestimentaire favori, elle adopte n'importe lequel. Elle ne se complique pas la vie en mettant cinq ans à se décider pour un haut et un bas. Ne vous inquiétez pas, si notre amie est d'humeur coquine, elle ne sortira pas en pyjama lors des soirées entre groupe... Rassurant, n'est-ce pas ? Au niveau de sa joue gauche, on ne peut pas louper sa cicatrice qui la différencie des filles de son âge. Autour de son cou, on verra toujours son pendentif en forme de croix en argent.


❝ ELLE ÉCORNE VOLONTIERS CETTE IMAGE D'UNE ADOLESCENTE QUI PREND DES AIRS INNOCENTS. LA BEAUTÉ N'EST QU'UN PIÈGE TENDU PAR LA NATURE À LA RAISON.

◆ Il serait hypocrite de raconter que la nature n'a pas dotée la jeune fille de quelques atouts. Cela ne serait-il pas du gâchis de ne pas jouer avec ? Prenez garde si vous ne voulez pas tomber dans le panneau avec son apparence angélique, vous risquerez de vous mordre les doigts. Il n'est pas rare que les gens qui croisent son chemin la prennent pour une de ces filles frêles et rêveuses. Par plaisir, elle serait capable de vous mener en bateau, c'est une excellente comédienne... Notons immédiatement qu'elle n'a pas du tout le caractère archétype de la demoiselle en détresse toute innocente. Contrairement à la princesse Peach, elle n'est pas toute gentille, qui chantonne des paroles avec une voix merveilleuse, accompagné de ses amis les oiseaux et elle se montre généreuse avec n'importe qui.

◆ Comme tout être humain, Mademoiselle a des défauts, et je compte bien les mentionner. Le pire de tous, c'est sa manie de ne jamais écouter qui que ce soit lorsqu'elle a quelque chose en tête. Elle se fout des conseils ou des interdictions, ce qui énerve la plupart des gens. Maena, c'est l'adolescente qui possède une forte personnalité et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Plutôt lunatique que stable, son humeur change comme de petites culottes à pois rose... Si si ! Vous pouvez très bien la rencontrer étant joyeuse et subitement, elle est en train de péter un câble contre un pauvre poteau. M'enfin, il n'y a pas que cela... la lycéenne apparait comme indifférente, butée et parfois violente. Un jour réservée, on la retrouvera insolente le lendemain. Ces comportements ahurissants, cette capacité de passer en un instant, d'un extrême à l'autre et qui peuvent tout chambouler dans une relation.

❝ QUI N'A PAS RECHERCHÉ LA VÉRITÉ N'A, BIEN SÛR, JAMAIS COMMIS D'ERREURS. LES MOTS, COMME LES ARMES, PARTENT PARFOIS TOUT SEULS.

◆ « Je ne suis pas méchante, je ne fais que dire ce que je pense avec honnêteté. C’est largement différent, n'est-ce pas ? » Elle adopte également une attitude franche, n'aimant guère tourner autour du pot... La jeune fille est d’une impassibilité à en faire pâlir son entourage. Que des personnes se bagarrent au bout milieu de la rue, un trafic louche ou un immeuble en flamme... Parfois, elle restera et demeura indifférente et poursuivra sans aucun doute son chemin. En gros, c'est suivant son humeur et de la personne... Elle aurait tendance à se dire : « Chacun pour sa pomme. » Une sans-cœur ? Peut-être que oui. Aider les autres n'est pas un de ses loisirs favoris. En revanche, si c'est pour secourir un ami, Maena ne se posera même pas la question, elle foncera sans hésité. La nourriture et l'adolescente, c'est une affaire sérieuse. Piquer dans son assiette sans son accord est une chose que la jeune fille ne supporte pas et trouve ceci impardonnable. C'est comme si vous avez commis un meurtre sous son nez. Si elle devait choisir son péché capital, ça serait sans aucun doute la gourmandise. Les gens qui font partie de sa famille se demande comment elle pourrait éliminer aussi vite ses calories et de plus, sa recette pour ne pas prendre un seul gramme. Assez nerveuse, c'est dur pour Maena de rester assise sur une chaise à ne rien faire, à part écouter les professeurs pendant plusieurs heures. Pour tuer son temps, il n'est pas étonnant de la voir en train de gribouiller sur son cahier, sortir son portable en plein cours ou en train de prier... Non, pas pour Dieu mais pour que le temps passe plus vite. Vous avez cru quoi ? « Oui... Oui... QUOI ?! UN EXAMEN ? MAIS JE SUIS PAS AU COURANT ! » Ah pour être étourdie, c'est une championne. Il n'est pas rare qu'elle oublie des rendez-vous, de ne pas activer l'alarme de son réveil ou laisser sa carte de bus sur son bureau.

❝ SEULS CEUX QUI PRENNENT LE RISQUE D'ÉCHOUER SPECTACULAIREMENT RÉUSSIRONT BRILLAMMENT.

◆ Capable du pire comme du meilleur, Maena possède des qualités. Elle peut se révéler douce quand elle ne tape pas quelqu'un comme une dingue... Débrouillarde et adroite, elle sait se tirer des affaires, consciente de ses actes et loin d'être attachée aux jupons de sa mère. On lui a appris à être autonome dès son plus jeune âge. Durant une période, la jeune fille peut devenir une personne méticuleuse, aimant mettre de l'ordre dans les affaires. Sinon, elle peut très bien négligée son apparence en portant une tenue de sport et ne rien ranger... Une maladie assez contagieuse et qu'on la nomme : la flemmardise. Malgré une apparence frêle, c'est une solide, une ambitieuse et principalement une intrépide. Elle affronte la vie sans la fuir, elle tombe et se relève au lieu de rester dans son désespoir. Elle aime jouer avec le feu, emprunter des chemins interdits mais elle n'a jamais été plus loin que des baisers et des caresses. Jamais Maena ne tremble devant le danger. Il serait presque possible de dire que rien ne lui fait peur, que rien ne la fait frémir jusqu'au plus profond de son être. Il lui semble que rien ne peut lui faire peur mais la vie est pleine de surprise et seul l'avenir nous dévoilera si elle ressentira la peur oppressante, étouffante, qui ronge, qui comprime un jour car ses seules craintes inavouées est de perdre définitivement sa mère et des orages.

◆ Avant de quitter cette partie, elle cache un handicap embarrassant. Maena n'entend que d'une oreille. Si vous tentez de lui dire quelque chose du côté gauche, elle ne vous entendra pas.



20 : 09. Devant la télévision, le grand-père et sa petite-fille regardait les informations.

20 : 32. Une pause clope s'impose. La jeune fille se dirige vers le minuscule terrasse en bois. Sa main plonge dans une des poches de son jogging et attrape le paquet. À l'intérieur, elle trouve son briquet et sa dernière cigarette.

20 : 34. La clope coincée entre ses lèvres pulpeuses, un sourire se dessine discrètement. Un chaton s'approche lentement de l'adolescente, pour se frotter contre ses jambes. Celle-ci se mit à rire de plus belle. Elle lui réservait une séance de bisous et de câlins plus tard.

20 : 45. Après avoir terminée, elle s'allonge sur le dos. Fermant juste les paupières, juste un instant de répit. Du moins, c'est ce qu'elle croit.


◆ Une mère et son enfant traversaient un coin paisible dans un des cinq arrondissements de la ville de New-York. Il semblerait que ce soit un quartier résidentiel apparemment paisible au premier abord, chaque immeuble se ressemblait les uns des autres. Ceci n'avait rien d'extraordinaire, nous ne sommes pas à Manhattan où on voit principalement les monuments prestigieuses et les quartiers des riches. La fillette qui était heureuse de rentrer à la maison avec sa maman, fonçait sans faire attention vers les jambes d'une personne. En s'approchant de son enfant, la personne hurlait : « Ah mais, voilà la trainée qui retourne chez elle ! ». Les habitants du quartier venaient d'entendre l'homme. Tous se mettaient à chuchoter et à raconter des préjugés, comme par exemple : « Cette femme n'est pas du tout recommandable ! N'a-t-elle pas honte de coucher avec n'importe qui ?! », « Tu devrais surveiller un peu plus près ton chéri si tu ne veux qu'il finit dans le lit de cette femme. » « Vraiment ?! À sa place, je me cacherais dans un trou ! Franchement, je me demande comment Monsieur Dematron réagirait s'il voyait sa femme depuis du ciel ! » En aidant sa fille à se relever, la jeune femme répondait : « Veuillez laisser tranquille mon mari ! Je ne pense pas vous soyez mieux que moi pour me juger ainsi, monsieur-je-fouine-les-affaires-des-autres. » Reiko Dematron, une veuve de vingt-huit ans. Depuis le décès de son époux, elle portait une sale réputation sur ses épaules. Les mauvaises langues ne se gênaient absolument pas pour la critiquer de prostituée. Chaque jour, ces insultes lui faisaient beaucoup de peine et elle ne le montrait à personne. Cette jeune maman ne voulait pas faire plaisir aux commères de service et tenait à se révéler digne pour sa petite Maena, âgée de six ans. Son unique enfant, Reiko en avait toujours pris soin, la chérissait comme une véritable princesse, la recouvrait essentiellement de câlins, de bisous et de : je t'aime ma crevette. La fillette aimait énormément sa maman, elle savait qu'elle se donnait du mal pour lui faire plaisir, elle travaillait beaucoup afin de pouvoir financer les factures et les besoins nécessaires.

Au bout de quatre mois, la mère de Maena décidait de quitter les États-Unis et de retourner vivre auprès de son père, c'est-à-dire à Tokyo. Elle ne supportait plus cet environnement qui avait fini par la blaser. Au début de cette nouvelle, il a été difficile de convaincre la petite de déménager alors que ses amis étaient tous ici et qu'elle n'a jamais rencontrée son grand-père. Par épuisement, elle finissait par accepter la situation et dire au revoir à toutes ses copines.


22 : 07. La jeune fille ouvrit ses yeux, la tête posée sur les genoux de son grand-père. Se levant tranquillement, elle remarque qu'il était en train de dormir, assis... Maena sourit en le regardant. Elle se souvenait très bien de sa rencontre quand elles ont débarquées au Japon. Il s'est toujours montré cool et généreux. Reconnaissante envers lui, l'adolescente sait qu'elle peut compter sur lui afin de l'écouter dans les moments où ça ne va pas fort, niveau moral. À vrai dire, sa mère est plongée dans un profond coma à cause d'une chute dans les escaliers. Cela remonte maintenant à six ans, lorsque la jeune fille venait d'avoir ses onze ans.

22 : 09. En prenant son grand-père dans ses bras, elle le porte sans peine jusqu'à son futon et le place sous la couette. Puis, elle se dirige directement à la salle de bains pour faire un brin de toilette et se mettre en tenue de pyjama. Quelques minutes passèrent...

22 : 18. Maena entre dans un espace réservé, sa chambre. Se laissant allée en arrière, elle tombe sur son lit. Elle fixe un bref instant le plafond. Le silence règne dans cette pièce. Parfois, cela fait du bien d'être au calme, pense-t-elle.

22 : 19. Elle se tourne et observe les photos encadrées sur la table de chevet. Ce sont des images qui ont de l'intérêt pour la jeune fille. Cela représente ses bons et mauvais souvenirs, son passé quoi... Celle qui attirait son attention était la photo du mariage de ses parents. D'après les dires de sa mère, c'était un homme extravagant, charmant, passionné des mythologies grecque et japonaise. Il adorait également faire des blagues à son entourage. Grâce à lui, elle porte un prénom peu commun... Maena Persephone... Oui, c'est relativement bizarre à son goût. Du coup, la jeune fille veut qu'on l'appelle simplement Maena et c'est tout. Malheureusement, elle ne l'a jamais connue, il serait décédé dans un terrible accident de la route, juste après sa naissance.

22 : 21. Ensuite, elle passe à la suivante, une photo de classe lors de sa deuxième année au collège. L'adolescente se souvient d'une de ses colles. (FLASHBACK) : Ce jour-là, elle était en retenue après la classe. La salle de classe était presque vide, il y avait Maena et un autre garçon. Le professeur de japonais demandait de répondre à son questionnaire concernant leurs projets d'avenirs. Un rêve pour son futur ? Elle en avait... Plus rien ne l'intéressait. Il fallait la comprendre, sa mère se trouvait dans le coma depuis deux ans, pas très causante avec ses camarades... Soudain, son partenaire de retenue s'asseyait auprès d'elle et regardait sa feuille :

♦ « Hé ! Toi aussi, tu as du mal à remplir cette fiche ? »

♦ « . . . »

♦ « Ne fais pas ta timide. On est rien que nous deux ici, tu sais ? »

♦ « Je te corrige, je ne suis pas timide. »

♦ « Whaou ! »

♦ « Quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit ? »

♦ « Rien. D'habitude, tu adresses la parole à personne et encore moins avec quelqu'un qui te parle. »

♦ « Normal, on semble pas me comprendre. »

♦ « Fais un effort aussi. Je suis sûr que tu serais mieux comprise si tu te dévoiles un peu. »

♦ « BON, C'EST QUOI TON PROBLÈME ?! ET SI JE ME SENS BIEN EN RESTANT SEULE, ÇA TE FAIT QUOI ?! PAS GRAND CHOSE À MON AVIS ! »

♦ « Tu te trompes. Ce n'est pas mon fort de voir une personne qui est continuellement à l'écart des autres. On dirait que tu fais exprès de rester seule. »

♦ « Je m'en fiche si c'est de ma volonté ou non. Je souhaite seulement qu'on me laisse tranquille, dans MA bulle ! Est-ce assez clair ? »

♦ « Eh ben... même si tu possèdes une certaine réserve, tu as du tempérament. »

♦ « Être en réserve ne veut pas dire qu'on ne possède pas un sale caractère. »

♦ « Ouais peut-être. Sinon, tu penses sincèrement que c'est génial de faire la louve solitaire ? »

À cette époque, Maena trouvait qu'il n'avait pas tort, ce n'est pas sensationnelle de mener une vie ennuyeuse. Elle déclinait les invitations qu'on lui proposait, elle préférait bricoler avec son grand-père devant la maison et rendait des visites régulières à l'hôpital. (FIN FLASHBACK)

22 : 28. Secouant la tête, elle cesse de penser au passé. Ce n'est pas dans ses habitudes de se rappeler des moments vécus. La jeune fille allume sa lampe de chevet, se dirige vers la porte de la chambre pour éteindre la lumière de la pièce.


❝LE LENDEMAIN . . .

08 : 16. Débutant une nouvelle journée, comme parmi tant d'autre jusqu'à présent, Maena était encore en retard, les surveillants finissent par croire qu'elle le faisait exprès et grimper sans problème le portail fermé. Pour ses camarades du lycée, ce n'était plus une surprise de savoir qu'elle serait une fois de plus, à la bourre avec une bonne dizaine de minutes en retard. Débarquant dans la classe en ouvrant brusquement la porte, le professeur de mathématiques sortait encore une de ses fameuses punitions qui ne font plus effet sur son élève. « Mademoiselle Dematron, prenez ces seaux qui se tiennent près de la porte et rester dans le couloir pendant un moment. Je viendrais vous chercher comme d'habitude. » En deux ans, cette vieille bique n'a toujours pas compris que cela ne servait strictement à rien de lui donner cette punition... Maena préfère tenir des seaux lourds et perdre son temps en discutant de tout et de rien avec la femme de ménage que de rester sur son bureau en train de s'endormir littéralement...

12 : 07. Au moment du repas de midi, Maena s'est installée avec des amis. Ils discutent du retard de la jeune fille, le seul garçon du groupe lui a reproché qu'elle pourrait se faire virer de l'école. L'adolescente ne semble pas surprise de cette annonce, elle répond même qu'elle envisage de partir définitivement avant que le directeur lui informe de quoique ce soit...

♦ « Hein ! Tu envisages de te désinscrire de notre école ? T'es pas sérieuse là ? »

♦ « Si, je le suis. J'ai besoin de faire un peu le vide dans ma tête. De toute façon, comme il l'a dit, ils finiront par me renvoyer à cause de mes absentéismes abusives. En plus, il tolère déjà la couleur de mes cheveux et j'ai besoin de faire un vide avec ma tête... »

♦ « Ah, d'accord... Sinon, tu as trouvé un établissement avant de nous dire bye bye, à la revoyure ? »

♦ « Disons que les autres écoles ne me tentent pas spécialement. L'ambiance ne semble pas au rendez-vous et on dirait que les gens font tous la tronche... Ils nous donnent l'impression qu'ils vont en prison. »

♦ « Pas faux... C'est dommage que tu sois si déterminée de nous quitter... »

♦ « Maena, tu n'as pas honte ? »

♦ « Hein ? »

♦ « Oh, rien du tout... Ma chère ♪~ » *sifflote*

♦ « Crache le morceau avant que je te le fasse... »

♦ « Ohé, ok ! Je te parle de ce bonhomme qui éprouve des sentiments et qui se trouve juste en face de toi.~ »

Elle le désigne avec le doigt. De toute façon, il n'y avait pas dix sur leur table. Maena le savait depuis un moment concernant les sentiments du jeune homme. Hélas pour lui, c'était un amour à sens unique. La lycéenne le considère comme un ami et non un amoureux. Ce n'était pas le seul qui lui avait fait une déclaration. Ô combien de fois elle avait reçu des mots dans son casier de chaussures depuis ses débuts au lycée... Ô combien de fois les garçons ont essayé de la manipuler? Imaginant que c'est une bouffonne aimable qui tomberait inévitablement dans la gueule du loup... Ô combien de fois... Euh, ne nous étalons pas trop à ce sujet... Enfin, disons que dans son parcours amoureux, ce n'est pas brillant. Vers la fin de ses années au collège, elle s'était mise pour la première fois en couple et qui a seulement duré quatre jours... C'est relativement court, très court. La raison ? Bah, la jeune fille ne prenait pas de satisfaction et qu'elle trouvait ça fatiguant d'envoyer sans arrêt des messages, du style : "Bébé d'amour, tu me manques ♥" ou "On se voit quand ?" Qui serait intéressé par ce genre de relation "virtuelle"?

♦ « J'étais au courant, ça ne date pas d'hier... »

♦ « Ah bon ?! Takeshi a eu un râteau venant de... »

♦ « Ouais et alors ? Au moins, j'ai pu lui dire ce que je ressentais pour elle ! » *rougit*

♦ « Ça arrive à tout le monde de se prendre un râteau ! Pas de quoi faire un fromage. » *rires* Laissant conclure la discussion sur les râteaux, Maena enchaine un autre sujet durant ce repas...

❝PLUS TARD DANS LA JOURNÉE . . .

18 : 17. La journée de cours vient de se terminer. L'envie de sortir une clope était omniprésente dans les pensées de la jeune fille. Cependant, son paquet de tabac est... vide. Du coup, elle sort un paquet de chewing-gum, en retardant sa détente.

♦ « Mae-chan, j'ai téléphoné plusieurs écoles mais sans succès... Par contre, la voisine m'a parlé d'une école, si je me souviens bien, son nom est Yokosami. Essaie de chercher sur l'ordinateur. »

♦ « Ok, merci papy. Mais... Tu t'en vas quelque part ? »

♦ « Oui, je suis invité pour une partie de mah-jong... Ne t'en fais pas, je ne tomberais pas de sommeil au beau milieu de la rue. Promis ! »

♦ « Hmm, il y a intérêt ! Je t’appellerais si j'ai des informations supplémentaires concernant cette école. »


Grâce à l'aide de son grand-père, c'est ainsi que Maena débarque une nouvelle vie dans son nouvel établissement.


◆ AVATAR CHOISIT : Natsumi Orifushi.
◆ VOTRE PSEUDO : Anonymousseauchocolatquiréveillelespapilles. Vous avez intérêt à le retenir. UwÛ
◆ VOTRE ÂGE : 18 carambars.
◆ CODE DU RÈGLEMENT :