Pensionnat Yokosami
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Pensionnat RPG Jeux de rôle [ NC-16]
 
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Un nouveau départ. Faut s'y faire. [PV Anne K. Boleyn]

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MessageSujet: Un nouveau départ. Faut s'y faire. [PV Anne K. Boleyn] Un nouveau départ. Faut s'y faire. [PV Anne K. Boleyn] EmptySam 10 Mar - 22:36

Samedi, 10 mars 2012


Il faisait beau et doux en ce jour de printemps, mais tout de même, lorsque la nouvelle arrivante franchit le portail d’entrée du Pensionnat, un frisson parcourut son dos, remonta le long de sa peau comme un serpent qui s’y glisse, prêt à envenimer sa victime. Trop tard, déjà il la mordait, elle sentait l’effet du poison mortel, ses nerfs qui se roulaient en boule, son cœur qui se mettait à battre plus vite. Une nouvelle vie l’attendait, de l’autre côté de ce portail, là vers où elle avançait. Serait-ce une vie plutôt mouvementée, parsemée de péripéties intrigantes, ou une existence calme et paisible, métamorphosée en routine monotone ? La jeune fille n’en savait rien, mais ce qui était sûr, c’est que fatalement, elle allait devoir s’y confronter. De toute manière, qu’est-ce que la vie, sinon une suite d’événements, tantôt malencontreux, tantôt réjouissants, parfois même sans rapport de cause à effet ? Bien sûr, une telle chance n’est donnée qu’une fois pour nous, les humains, c’est pourquoi la jeune fille devrait vivre la sienne pleinement, non ? Quoi qu’elle fît, elle ne pouvait plus rembobiner la cassette, elle ne pouvait plus échapper à son Futur qui, debout en face d’elle, la fixait droit dans ses yeux, froid comme la pierre. L’image était trop réaliste et déplaisante, Amaya referma un instant ses paupières. Ou était-ce tout simplement la lumière du soleil qui devenait irritante ?

La brunette observa ses alentours. Ses pas l’avaient guidée vers un jardin, splendide, avec un petit coin à l’ombre… De l’ombre, signe de salut ! Son cerveau commençait à être en surchauffe, elle avait besoin de le rafraîchir pour remettre ses idées en place. Avec cette grâce qui lui était propre, elle alla donc s’installer dans l’herbe, ce n’était pas bien grave, son jean était noir, les traces d’herbe ne se verraient pas. La jeune fille déposa sa valise ainsi que son sac à main à ses côtés, le voyage avait été court mais assez exténuant, elle ne tarderait pas aller aux dortoirs pour se trouver éventuellement une chambre. Elle observa les lieux, la pelouse du jardin bronzait tranquillement au soleil, les fleurs bariolées, parsemées dans l’herbe, scintillaient. Mais le tableau manquait de mouvement… Il n’y avait personne dans les parages, et ce détail la dérangeait, elle qui avait toujours eu l’habitude d’être entourée d’une foule de gens. Bien qu’elle espérait ne pas faire de rencontre sérieuse durant cette première journée, car elle préférerait attendre de s'être remise du voyage et d'être plus énergique pour donner toujours cette image d’une fille enthousiaste, elle n’aimait pas la solitude, elle pouvait même en être angoissée. Enfin, ce n’était pas vraiment son cas à ce moment là, car ça tombait bien, elle avait justement besoin de calme, de sérénité, d’admirer le paysage qui s’offrait à elle. L’harmonie s’installa en son esprit, et elle eut tout à coup très envie de chanter… Elle n’était pas sûre si elle pouvait le faire, elle avait pris la décision d’arrêter car ce rêve n’était réaliste du tout. Mais elle céda à la tentation devant le charmant tableau et laissa échapper une douce voix mélancolique.

Everybody's got something they had to leave behind
One regret from yesterday that just seems to grow with time
There's no use looking back or wondering
How it could be now or might have been
Oh this I know but still I can't find ways to let you know


Ces paroles ne lui appartenaient pas, elle n’en était pas l’auteur, et pourtant, elles lui appartenaient spirituellement, elle en saisissait le sens profond. Bien que la chanson fût en anglais, ses compétences dans la langue – très faibles pour l’instant certes – qu’elle avait acquises grâce à l’aide de sa mère la permettaient de comprendre plus ou moins les paroles. Mais plus que cela, elle sentait le message que voulait faire passer l’auteur de ces paroles à travers celles-ci, elle ressentait les sentiments que véhiculait la chanson. Celle-ci était en effet très complexe, à la fois sereine et puissante en même temps, elle touchait les sentiments de l’auditeur, et c’était cela qu’Amaya appréciait tout particulièrement. Si seulement elle aussi était capable, par le chant, de plonger ainsi les autres personnes dans un quelconque état d’âme… Mais elle n’avait jamais vraiment essayé. Cette chanson était celle que sa mère avait l’habitude d’écouter en boucle durant ses moments nostalgiques, lorsqu’elle repensait à son ancien amour. Maintenant, elle n’en aurait certainement plus besoin, c’était donc à sa fille de prendre la relève. Une séparation contre une autre… Comment Yuriko avait-elle pu faire une chose aussi cruelle que de préférer abandonner sa fille, alors qu’ensemble, aussi soudées que le fer, elles s’étaient serrées les coudes durant les seize dernières années ?

Une larme parcourait la joue d’Amaya. Elle sursauta presque à cette sensation qui lui était si étrangère. Combien de temps cela faisait-il qu’elle n’avait plus pleuré ? Depuis si longtemps, elle avait passé son temps à paraître joyeuse devant les autres, pour les autres, pour sa mère, pour ses amis à l’école. Tous ces gens avaient bien plus de problèmes qu’elle, en fait, elle n’en avait pas réellement, ou alors ses soucis étaient si futiles comparés à ceux des autres… Avait-elle retenu ses larmes pendant trop longtemps ? Mais quelle raison avait-elle de pleurer ? De quel droit pleurait-elle ? Parce qu’elle n’était plus avec sa mère ? Mais enfin, elle avait seize ans, dans un mois elle en aurait dix-sept, elle n’était plus un bébé voyons ! D’un revers de main, elle essuya sa joue.

« Pfff, allez, ressaisis-toi, c’est ridicule ! »

Ah oui effectivement c’était bien ridicule, se sentait-elle à présent tellement seule qu’elle avait besoin de se parler à elle-même pour se réconforter, se rassurer, se donner l’impression de ne pas être seule ? Son regard se perdit dans le vide, elle en avait marre de réfléchir, tout ce qu’elle arriverait à faire, c’est se rabaisser encore plus… Pathétique…


[Tu n’es pas du tout obligée de faire un post aussi long, c’est juste que j’étais super inspirée et que j’étais contente de recommencer à RP, mais en général je fais beaucoup moins je pense ^^]
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MessageSujet: Re: Un nouveau départ. Faut s'y faire. [PV Anne K. Boleyn] Un nouveau départ. Faut s'y faire. [PV Anne K. Boleyn] EmptySam 17 Mar - 14:40

    La radio de son réveil lui indiquait qu'il était à présent temps de se lever. À son habitude, Anne aurait fait la grimace, se serait étirée d'une bien étrange manière, avant de daigner poser le pied au sol. Mais cette journée n'avait rien de bien habituel. C'était le jour tant attendu depuis des lustres. Le jour où, par un temps à la fois frais et doux, un ciel bleu sans nuage, et l'air parfumé de la lavande, elle allait vivre sa première journée de printemps. Même la chaine de radio avait prit les mesures nécessaires pour rendre ce jour inoubliable. À son réveil, elle eut le droit à la chanson de Mano Negra, mala vida. Chanson, qui depuis, ne semblait pas la quitter.

    «Cada día se la traga mi corazón. Dime tu porque te trato yo tan bien. Cuando tu me hablas como a un cabrón [...]»

    Marmonnant les paroles continuellement, elle prit soin de s'habiller des accessoires les plus colorés qui soit tout en veillant à ce que sa coiffure et son maquillage correspondent parfaitement au look qu'elle envisageait pour la journée. Tout devait être parfait ! Elle avait fait ses devoirs et apprit ses leçons. Rien. Pas même un contrôle n'irait gâcher cette merveilleuse journée. Anne quitta précipitamment sa chambre afin d'aller acheter, comme à son habitude, lors des grandes occasions, son petit déjeuner à la boulangerie quelques rues après le pensionnat. Gaie, elle marmonnait encore et encore cette chanson qui lui procurait à la fois un sentiment de joie profonde, mais aussi de liberté. Tout semblait lui réussir. Rien ne pourrait arriver de dramatique. Tout était parfait et devait le rester ! C'était après tout la fin de son hibernation. Fini le petit boudin caché sous un tas de manteaux et d'écharpes en tout genre ! Voila la miss Boleyn, bien habillée, et prête à faire un ravage avec le cœur des hommes. Le sac à la main, Anne sauta en trottinant les multiples marches des escaliers qui la séparaient du hall d'entrée de l'établissement. Plus que quelques mètres, et elle serait dehors. Le soleil lui enverrait ses multiples rayons. La chaleur réveillera ses sens. Telle une fleur, elle pourra à nouveau éclore après un hiver gris et rigoureux.

    Par un temps comme celui-ci, les honnêtes citoyens de la ville prirent les mêmes dispositions. À quoi bon les transports en commun ! La douceur de cette matinée appelait à ce qu'on en profite. Non loin d'elle, les oiseaux fredonnaient leur clairon habituel, transformant la rue tranquille en un opéra. La saison avait commencé. Gaiement, elle ouvrit la porte de la boulangerie. Pains chauds, croissants, petits pains au chocolat, elle avait déjà fait son choix. Ce serait des beignets aux pommes ! Fait maison, la confiture mélangée à des morceaux de fruits frais l'a mené toujours dans un monde bien loin de celui dans lequel elle vivait. Une bouchée, et elle se trouvait à présent dans la campagne où elle avait grandi. Une autre et voila qu'elle retournait dans sa forêt où elle avait rencontré son premier amour... Rapidement, cette anecdote sortit de son esprit. Ce n'était pas le jour pour penser à son ex. Elle devait continuer dans cette optique de joie et de bonne humeur. Épanouie, elle se savait plus désirable ! Plus appréciée. Personne n'avait besoin d'une tire la tronche. Arrivée près de grille, elle surprit une jeune fille dans les jardin. Sûre qu'elle n'était pas de l'établissement, elle prit l'initiative d'aller à son rencontre. Cependant, elle s'arrêta brusquement. Cette dernière pleurait, et parlait toute seule. Que faire dans ce genre de situation ? Anne ne savait pas consoler... Les câlins, très peu pour elle. Et elle ne parlait pas des phrases réconfortantes qui en avaient poussés plus d'un à se renfermer d'avantage dans la solitude. Elle était un danger pour cette pauvre créature. Cependant, sa curiosité prit le dessus. Elle ne savait toujours pas qui était cette demoiselle, ni pourquoi elle se trouvait ici. Bien évidemment, elle avait son idée sur la question. Nouvelle élève, il n'y avait aucun doute. Comment allait-elle débuter la conversation ? Elle devait être sérieuse. Après tout, elle devait représenter l'établissement dans lequel elle étudiait. Un bonjour, une présentation rapide mais efficace pour qu'elle comprenne à qui elle avait affaire. Allez Anne ! Ce n'est après tout qu'une miss effrayée par l'année qui l'attend ici ! N'aies aucune pitié !

    «Hey ! Mais dis moi, tu es nouvelle non ? Je m'appelle Anne. Anne Boleyn ! Ne cherche pas à m'appeler par mon nom, je trouve ça ringard... Les japonais ont de ces manières... Franchement. Sinon, qu'est-ce qui t'amènes parmi nous ? Oh. C'est vrai. Je t'ai déjà posé la question. Mais ! Ce ne sont pas des larmes que je vois là ? Tu as pleuré ? Mais il ne faut pas être triste, tu sais ! Cet établissement accueille des étudiantes et des étudiants très sympa ! Oh... Faut que j'arrête de parler... Je savais que je n'aurai pas dû parler...»

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MessageSujet: Re: Un nouveau départ. Faut s'y faire. [PV Anne K. Boleyn] Un nouveau départ. Faut s'y faire. [PV Anne K. Boleyn] EmptySam 17 Mar - 17:29

Anne K. Boleyn a écrit:
«Hey ! »

La jeune demoiselle sursauta lorsqu’elle entendit cette voix, son esprit était si loin qu’elle n’avait pas remarqué que quelqu’un s’était approché d’elle… Ou plutôt quelqu’une, plus précisément une jeune fille de son âgée, bien habillée, avec des couleurs vives et joyeuses qui allaient à merveille avec le temps qu’il faisait. Rapidement, pour son image, Amaya se ressaisit, et en l’instant d’une seconde, ses yeux ahuris, encore sous l’effet de la tristesse et sous le choc de la surprise, reprirent leur expression normale, reflétant toujours cette joie de vivre, accompagnés par un large sourire généreux. Mais elle n’avait pas eu le temps de réagir que déjà, son interlocutrice enchaînait maintes paroles, sans s’arrêter…

Anne K. Boleyn a écrit:
« Mais dis moi, tu es nouvelle non ? Je m'appelle Anne. Anne Boleyn ! Ne cherche pas à m'appeler par mon nom, je trouve ça ringard... Les japonais ont de ces manières... Franchement. Sinon, qu'est-ce qui t'amènes parmi nous ? Oh. C'est vrai. Je t'ai déjà posé la question. Mais ! Ce ne sont pas des larmes que je vois là ? Tu as pleuré ? Mais il ne faut pas être triste, tu sais ! Cet établissement accueille des étudiantes et des étudiants très sympa ! Oh... Faut que j'arrête de parler... Je savais que je n'aurai pas dû parler...»

Une vraie pipelette ! Bon, je vous l’accorde, Amaya n’était pas la mieux placée pour faire ce genre de critique, elle-même ayant l’habitude de parler beaucoup, mais quand même, pas à ce point là. Ce long discours avait donc aussi suscité chez la jeune fille une certaine admiration pour cette capacité à improviser. Néanmoins, une chose ne plaisait pas à notre brune. Elle avait vu, dans les yeux de celle qui se tenait en face d’elle, comme une lueur, un soupçon de compassion, depuis qu’elle lui avait adressé la parole. Probablement parce qu’elle l’avait vue verser une larme ? Amaya était déçue d’elle-même, c’était à peine le premier jour et déjà elle donnait une mauvaise image de soi ? à une étudiante d’une humeur aussi bonne qu’elle en plus ? Soupirant intérieurement, elle se dit qu’il fallait qu’elle fît comprendre à Anne que cette dernière s’était trompée, tout en montrant quel était son véritable caractère… Du moins celui qu’elle voulait montrer.

« Ne t’inquiète pas, il n’y a aucun problème ! Seulement, » dit-elle en souriant de plus belle, « je ne suis pas triste, ce sont des larmes de joie, je suis tellement contente d’être enfin ici ! »

Oh… La belle excuse. Pourtant, elle était crédible, non ? Ses yeux brillaient, sa voix était tout à fait enthousiaste, et puis, Anne avait bien dit qu’au Pensionnat Yokosami vivaient des camarades très sympathiques… Ce qui était une raison tout à fait valable pour justifier l’émotion de la brunette. D’autant plus qu’elle avait pris des cours de théâtre, changer d’humeur en aussi peu de temps était donc pour elle aussi simple que bonjour. Cela dit, il fallait quand même entamer les présentations, cette jeune fille l’avait fait avec tant d’entrain, Amaya n’allait pas se faire prier.

« Au fait, je m’appelle Amaya Sasaki… Mais tu peux m’appeler Amaya ! C’est vrai que je n’aime pas trop, moi non plus, cette convention qui consiste à appeler les gens par leur nom… On a l’impression d’être des étrangers ! Et donc, je peux t’appeler Anna-chan ? » S’enquit-elle avec un sourire tout mignon.

La jeune fille aimait bien donner des surnoms mignons à ses connaissances… Cela la rendait originale, et puis elle se sentait plus proche des gens. Mais bon, si « Anna-chan » ne voulait pas, il n’y aurait aucun problème ! Mais en attendant, elle trouvait que ce surnom allait bien avec la jeune blonde aux allures de dryade espiègle. Et puis, elle se rappela que sa nouvelle connaissance avait aussi posé une autre question… Elle essaya de s’en rappeler, il y en avait trop en fait… Mais bien sûr elle ne laissa pas voir cette maladresse, gardant une expression enjouée au visage. Et puis, elle se souvint en quoi consistait cette question.

« Donc oui, je suis nouvelle, tu voudras bien me faire visiter ? Sinon je suis ici parce que c’était le Pensionnat le plus proche de là d’où je viens… »

La jeune fille marqua une pause, si elle continuait, elle allait faire une digression sur ce qui était arrivé, or elle ne voulait pas accabler son interlocutrice avec le fardeau de son passé. Elle décida donc de changer discrètement de sujet de conversation en cachant sa légère tristesse par un sourire à peine forcé.

« … Mais oublions mon cas, il n’est pas très intéressant tu sais ! Dis-moi Anna-chan, cela fait longtemps que tu es ici ? »

Elle sourit gentiment, attendant patiemment la réponse d’Anne. Elle était plutôt excitée, elle le ressentait, cette rencontre allait certainement se révéler intéressante...
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